Ludus Dei
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Pour un flirt avec toi...

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Natasha Newburry
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MessageSujet: Pour un flirt avec toi... Pour un flirt avec toi... Icon_minitimeSam 15 Mai - 1:09

Pour un flirt avec toi... Johnny_depp_001 && Pour un flirt avec toi... Kate_Hudson_047
© Justforeverme & Ithika


    Il était 20h30 et j'allai bientôt quitter mon petit appartement du quartier étudiant, le quartier Dorsaduro pour ceux que ça intéresserait. J'étais vêtue d'un joli top sans manches, dans un genre dentelles et d'un simple short en jean, avec une paire de spartiates en cuir pour agrémenter le tout. Simplement fashion mes chers amis ! Je suis une fille branchée malgré ce qu'on pourrait croire, je ne sors pas de mon trou avec maladresse... Un peu quand même, mais il paraît que c'est charmant chez les jeunes femmes !

    Bref, j'ai fini de me maquiller, pris mon grand sac à main en cuir et j'ai enfin quitté mon petit nid. En retard, bien entendu. Bah après tout je l'étais toujours et ce n'était que la deuxième fois que je rencontrais ce type. Il pouvait bien m'attendre, non? Et il s'y ferait si j'étais amenée à le revoir. Sinon... Et bien, ça ne l'aura pas tué hein, qu'est-ce que dix minutes dans une vie?

    Pimpante et gaie comme à mon habitude, je poussai la porte du Blue Pegasus, un petit bar sympathique et sans prétention où j'avais déjà eu l'occasion de mettre les pieds. Après tout, il était à deux pas de chez moi et on y rencontre une foule d'étudiants sympathiques. Malgré mes 25 ans, je suis sans doute plus proche de cette bande de gamins insouciants que de mes collègues commerciaux qui brigue un poste hiérarchiquement plus élevé. Rien que de dire ça, j'ai failli m'endormir dites-donc !

    D'un air enjoué, je me suis perchée sur un tabouret de bar et j'ai commandé un mojito, guettant mon rencard des yeux. Il était sans doute là, à moins qu'il ai réussi le miracle d'être plus en retard que moi. Mais le bar était bondé et je ne le voyais pas. J'aurais aussi pu ne pas le reconnaître me direz-vous, mais ça, je ne pense pas que ce soit possible. Cet homme là ne s'oublie pas même si je ne l'ai vu qu'une fois.

    Il a un physique bien particulier, et ma foi attrayant. Il fait un peu plus vieux que son âge, mais c'est assez sexy si vous voulez mon avis. Mais il est aussi un peu... bizarre. Quand on le regarde, il a l'air taciturne et discret, pas du genre à vous accoster comme un lourd. Pourtant on ne peut pas nier qu'il m'a dragué la dernière fois que je suis venue, et en plus il a fait ça dans les règles de l'art ! Il y a quelque chose d'étrange en lui, son apparente réserve ne va pas du tout avec son comportement fier et sûr de lui.

    Mais bon, je me suis pas mal amusée la dernière fois, ne le laissant pas arriver à ses fins mais faisant miroiter la possibilité que cela pouvait arriver. Je ne suis pas de ces filles qui chauffent tout ce qui bouge, mais j'aime jouer et je suis curieuse. Il fallait que je me débrouille pour le revoir, j'ai envie de le comprendre, le déchiffrer. Mais pour ça, encore faudrait-il que je le trouve...

    C'est alors qu'une voix grave se fit entendre à mes côtés et je remarquai mon compagnon, Luca. Je lui fit un sourire et le salua chaleureusement, lui proposant de prendre le tabouret vacant à mes côtés, puisqu'il n'y avait aucune place de libre. Il s'installa avec un sourire charmeur et notre soirée commença...
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Luca Medici
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MessageSujet: Re: Pour un flirt avec toi... Pour un flirt avec toi... Icon_minitimeVen 28 Mai - 12:08

Ce soir, une jolie biche m'attendait au Blue Pegasus. J'entendais déjà Luca râlait qu'il en avait assez que j'utilise son corps pour assouvir mes pulsions bassement sexuels de cette manière. Il faut dire que Luca, même si il a eut plusieurs conquêtes, ne fais pas confiance aux femmes à cause du fait qu'elles ne se sont jamais réellement intéressées à lui en tant qu'individu mais simplement pour son nom et sa position sociale. Du fait de mon pouvoir en tant que Dieu, j'ai pu voir ses souvenirs en totalité et je comprends cette réticence envers la gente féminine. La seule qui trouve grâce à ses yeux est Mathilde. Seulement il ne la considère pas comme une femme.

C'est assez dur à expliquer enfin non. En réalité pour le peintre, il y a trois sexes : Homme, Femme et Neutre. Cette dernière catégorie lui sert à intégrer les gens de sa famille comme sa mère et Fabrizio. C'est d'ailleurs assez amusant car c'est la première fois que je vois cela. Donc la jeune femme en fait parti. leur lien est plus fort que de l'amitié mais ce n'est pas l'amour qui existe entre un homme et une femme. D'ailleurs la fois où je l'ai obligé à l'embrasser afin de confirmer ses dires en contrôlant les émotions de la jeune, le monsieur était furieux et m'aurait volontiers trucider.

Enfin passons cet épisode. Ce soir, j'ai besoin de m'amuser vu la situation tendue que j'ai vécu avec cette gamine de résistante Nadja. Elle a osé me menacer quand je me suis révélé à elle et il était hors de question d'utiliser mon pouvoir sinon cela aurait compromis mon appartenance à l'organisation en montrant que j'avais exactement le mêmes comportement que les autres olympiens.

Arès avait donc puissé dans la garde de robe de Luca. Il en avait sorti un pantalon noir très classe, un maillot de corps blanc sur lequel il enfila la veste assortie au bas. Cela donnait un style assez personnel et original qui marquait parfaitement l'allure de ce corps dont il prenait possession selon son bon vouloir. Il fallait que cette tenue correspondait tout à fait à la personnalité de Luca. Autour du cou, il avait consenti de garder le pendentif que le jeune homme ne quittait jamais seul présent que son père lui avait fait cadeau. Il s'agissait d'une plaque en forme de goute ciselée avec un son centre une pierre bleu. Le bijou n'avait pas une grande valeur pécuniaire mais il était quand même un véritable trésor. Décidément ce problème était commun à ses deux êtres comme quoi cela prouvait bien que les relations Père-Fils sont toujours compliquées quelque soit sa nature. Il ajouta ensuite un cordon noir auquel était accroché une croix juste par provocation envers ces pauvres mortels qui avaient mis leur foi dans un être qui semblait les avoir complétement oublié vu la situation.

Je quittait le palais pour me rendre à mon rendez-vous tandis que l'esprit de Luca vagabondait vers des souvenirs plus ou moins anciens afin d'oublier ce qui allait se passer lors de cette soirée. Le trajet ne dura pas longtemps en bateau. Je descendis et grimpais sur le ponton qui se trouvait devant le bar. J'y pénétrais et en quelques seconde repérant Natasha au comptoir entrain de siroter un verre. Elle m'amusait par sa résistance car contrairement aux autres dieux, je détestais prendre une femme de force. Non j'aimais bien trop le jeu de la séduction pour m'abaisser de cette manière. J'avançais avec cette étrange démarche qu'avait Luca d'ordinaire car je ne voulais pas trop non plus attiré l'attention sur moi sachant que des adorateurs des autres divinités pourraient se trouver ici.

Le jeune homme avança vers la blonde et d'une voix grave , je susurrais à son oreille un bonsoir des plus chaleureux laissant mes doigts parcourir le dos de la demoiselle et puis je m'installais près d'elle sur le siège libre.


- Que veux-tu boire ?

Lui dis-je en fixant ses yeux...


Dernière édition par Luca Medici le Mer 2 Juin - 18:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pour un flirt avec toi... Pour un flirt avec toi... Icon_minitimeMar 1 Juin - 22:16

    La voix chaude et sensuelle qui me susurre un bonsoir m'arrache un sourire en coin, mi-amusé, mi-charmé. Après tout, j'en ai connu des dragueurs du dimanche à la dégaine étudiée, aux jolies phrases toutes faites, aux yeux pleins d'étoiles et qui, une fois qu'ils ont tirés leur coup se barrent au petit matin. Oh je ne leur en veut pas, il faut profiter de sa jeunesse et s'amuser. Je le comprends d'ailleurs très bien. Je ne veux pas m'attacher, j'ai trop de choses à faire. Alors oui, moi aussi je me rhabille en douce à l'aube et je file à l'anglaise sans laisser ne serait-ce qu'un mot ou un numéro de téléphone. Mais après tout, on s'en remet, on vit. On est jeunes et on vit, voilà.

    Ma soeur dit souvent que je n'ai pas beaucoup évolué depuis mes dix-huit ans, si ce n'est que maintenant je ne réclame pas plus des rallonges de sous à tort et à travers et que je m'attire moins d'ennuis. Ouais, faut le dire vite, je suis quand même spécialiste de la situation rocambolesque et de l'embrouille pas prévue. Enfin, nous verrons bien ce que ça donnera ce soir. Le joli garçon, un peu plus âgé que moi si je me souviens de ce qu'il m'a dit lors de notre première rencontre, est un artiste peintre. Jamais entendu parler, mais il faut avouer que question peinture contemporaine je suis loin d'être calée.

    Enfin bref, ce Luca est sympathique. Charmeur, beau gosse et ma foi je ne suis pas du genre à dire non à un rencard. Il a été très courtois, sans aucune brusquerie. Je dirai même gentleman, ou peu s'en faut. Sa caresse dans mon dos a été légère et il m'offre un verre comme il se doit. Enfin comme il se doit, certains gugus ont parfois tendance à l'oublier et laisse l'addition en partant... Je commande un martini blanc et renvoie son sourire au charmant jeune homme. Le barman nous sert promptement, monsieur paie aimablement et je souris de plus belle. Finalement, je me lance pour engager la conversation, faisant machinalement tournoyer l'olive dans mon verre:
    - On a pas eu le temps de discuter vraiment la dernière fois et c'est bien dommage. Alors parle moi un peu de toi, monsieur Luca l'artiste peintre...
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MessageSujet: Re: Pour un flirt avec toi... Pour un flirt avec toi... Icon_minitimeLun 14 Juin - 3:46

    Natacha commanda un martini qui d'après les souvenirs de Luca était le genre de boisson que prenait assez souvent les femmes et qui avait connu sa gloire en particulier lors des années soixante. Moi, il me fallait quelque chose de plus corser surtout pour détendre le corps de Luca qui continuait à penser à autres choses. pourquoi était-il aussi nerveux ce soir. ce n'était quand même pas la première fois que j'allais jouer à ce jeu avec l'apparence de mon réceptacle.

    - Pour moi un Jäger Bomb avec un supplément de Vodka, s'il vous plait.

    Le barman s'exécuta immédiatement. Le cocktail est un peu particulier, réputé sauvage et rustique dans tout le milieu fêtards. L'homme pausa un grand verre ou il versa une dose de vodka et qu'il remplit ensuite au 2/3 de Redbull. Il posa ensuite le shooters à côté et y versa le jagermeister. Il me regarda avec un sourire. Ce genre de boisson servait à se mettre dans l'ambiance et surtout était très spectaculaire car il fallait la boire d'une seule traite. Et c'était le genre de chose que j'adorai faire contraire à mon triste artiste peintre même si il avait expérimenté lors de ses études grâce à l'intervention de son cousin Fabrizio.

    Alors que ma compagne joue avec son olive tout en m'interrogeant sur moi, je soulève le shooters en lui disant d'un ton désinvolte.


    - Il n' y a vraiment pas grand chose à dire de plus sur ma personne. Mais une fois que je me serai occuper de cela. Je désignais alors le verre. Je me montrerai le plus charmant et agréable des interlocuteurs comme tu n'en auras jamais connu.

    Joue sur le mystère en ayant l'air humble était l'une des clés de mon succès et de mes spécialité surtout avec l'apparence de Luca. Je faisais preuve également d'une assurance qui contrastait certainement avec l'aura que Luca avait d'ordinaire. D'ailleurs à cette seconde une drôle d'idée traversa mon esprit, que dirait Mathilde si elle me voyait ainsi jouait avec son ami. Un sourire se dessina alors sur mon visage alors que je jetai le shooters dans le Redbull et la vodka. Le mélange moussa et je m'emparai de mon verre en le vidant d'une traite comme l'usage le voulait.

    Je sentis alors un frisson parcourut chaque parcelle du corps de l'artiste comme si c'était lui qui venait de se réveiller d'un sommeil millénaire ce qui était ironique. Puis je me tournais ver Natacha et dit en plongeant mon regard dans le sien :


    - Je pourrai te raconter certes quelques anecdotes qui pourrait me montrer sur un jour extraordinaire mais pour le moment, je n'en vois pas l'intérêt. Non le seul sujet dont je voudrais réellement discuter et qui se révélera sans aucun doute des plus passionnant, c'est toi.

    C'était la première règle pour séduire une femme centrer la conversation sur elle de manière à ce qu'elle se sente unique et spéciale à la fois comme si l'univers entier n'avait été créé uniquement pour révéler sa beauté et sa personne. C'était une chose que je tenais de la personne la mieux placée dans ce domaine : Aphrodite, elle-même. Elle me l'avait enseigné au cours l'une des seules soirées où elle avait bien voulu me gratifier de sa divine présence. Et oui même un dieu comme moi ne pouvait lui résister.

    Je vis l'intérêt de la jeune femme piquée ce qui était bon signe. Il ne me restait plus qu'à voir où cela nous mènerait...
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MessageSujet: Re: Pour un flirt avec toi... Pour un flirt avec toi... Icon_minitimeMar 22 Juin - 19:30

    Jäger Bomb et shoot de vodka hein... Prétentieux. Ca s'appelle Bomb, c'est un truc d'étudiants fêtards et débauchés, y a de la vodka et de la redbull dedans, ça fait moderne, ça donne l'impression que tu vas te défoncer la tête. Ouais, ouais, causes toujours. Moi j'ai des valeurs plus sûres que ces cocktails tape à l'oeil. J'ai joué les femmes du monde en commandant un petit martini, qui est quand même une boisson estampillé fillette tout comme les margaritas et autres mojitos. Mais puisque Monsieur veut se la jouer, on va jouer hein.

    Alors que le barman s'occupe du coktail avec un sourire en coin, l'air de dire "c'est ça mon gars, amuses-toi va". J'aime bien les barman, ils ont généralement pas mal d'humour et un sens de l'observation assez bien rodé. Normal, avec tout ce qui peut traîner dans les bars, quels qu'ils soient. Et en plus le Blue est un bar de jeunes, ce mec a dû voir défiler des cas de toutes sortes et ce n'est pas un buveur vantard de plus qui va attirer son attention. On est deux. Même si je dois avouer que ça m'amuse franchement. J'attends de voir maintenant. Soit c'est un petit joueur qui ne connaît pas ses limites et il va remettre ça avant de rouler sous la table. Auquel cas, hasta la vista baby. Soit il se maîtrise et aime juste descendre un truc un peu fun de temps en temps. Alors on pourra discuter.

    Il me répond ensuite, expliquant qu'une fois qu'il aura fait un sort à sa boisson il se montrera le meilleur des compagnons. Je lui fait un sourire en coin, continuant de siffler mon martini tranquillement et réplique:
    - Et ben commences par boire et je te dirai à la fin de la soirée si tu as été le meilleur interlocuteur que j'ai connu.

    Un défi? Oui, peut-être un peu. Mais ce n'est pas faute si les hommes adorent qu'on titille leur amour propre. Celui-ci en plus a l'air tout à fait du genre à se prendre au jeu. Voilà une soirée qui pourrait tenir ses promesses... Il déquille enfin son cocktail, qui est tout de même sacrément théâtral. Et il entame la discussion, toujours très prétentieux. Et puis il essaye un des plus vieux tours du monde question drague, m'arrachant un nouveau sourire. Je suis peut-être une grande gamine, fofolle et rieuse, mais je ne suis pas si naïve. L'insouciance est un choix de vie.

    Mais je vais jouer un instant les mijorées. Je finis discrètement mon verre et lui fait un petit geste de la main, digne de la parfaite petite gourde et lui répond en riant à demi:
    - Roh tu sais, je n'aurais rien à raconter d'intéressant !

    J'intercepte alors le barman, qui commence à me connaître depuis le temps que je viens par là et lui adresse un clin d'oeil et un sourire pétillant en demandant:
    - Hey Antonio ! Une teq paf s'il te plaît.

    Je glisse alors un oeil vers mon rencard et hausse un sourcil en ajoutant:
    - Deux?

    Voilà, ça c'est traditionnel, efficace et par ailleurs délicieux. Alors lâche tes grands airs mon gars, sinon tu pourrais passer la nuit en solo...
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MessageSujet: Re: Pour un flirt avec toi... Pour un flirt avec toi... Icon_minitimeLun 28 Juin - 2:47

    Je me mis à sourire aussi bien physiquement qu'intérieur à moi-même. Décidément cette gamine ne s'en laissait pas raconter. Et Luca souffla à mon encontre :

    - Celle-là, tu n'es pas prêt de la voir s'en laisser compter comme toutes ses autres cruches que tu as charmé jusqu'à présent. Tu ne pourras pas la coucher aussi aisément dans ton lit et la jeté comme un kleenex comme toutes ses autres. Pauvre petit dieu, le challenge d'une vraie femme de caractère va sûrement te contrarier. Non ?

    Il se moquait de moi. C'était la première fois qu'il tentait de me narguer de cette façon que je maitrisais depuis des millénaires. Cependant à travers le son de sa voix, je perçus autre chose. Il admirait visiblement Natasha et peut-être même plus, c'était encore à déterminer.

    - Je te suis.

    Le barman me tendit donc un verre de Tequila avec du schweppes. Drôle de nom pour une boisson dans tous les cas. J'avais déjà récupérer le morceau de citron. Je léchai ma main,versa du sel dessus et tandis la salière très design à ma compagne qui fit de même. Je la fixai en la fixant alors qu'elle léchait de manière sensuel le dessus de sa main. Elle fit avec lenteur. On aurait dit qu'elle me provoquait et cela m'amusait. Sans aucun doute, la blonde était rentrée un peu plus dans notre jeu.

    Je pouvais percevoir le trouble de Luca; C'est clair, cette fille lui avait taper dans l'œil à n'en pas douter mais si il ne l'avait pas encore compris et ce n'était certainement pas moi qui allait lui dire.

    - Ensemble à trois.

    Je pris le verre mes prunelles immergées dans les siennes. J'appliquais mon autre main au-dessus du verre. Puis après le décompte, je me mis à le cogner cinq fois avant de l'avaler d'une traite comme le bomb. Une fois avalée, je pris le quartier de citron et arracha toute la pulpe d'un coup en gardant toujours mes yeux sur cette fille pétillante qui jouait avec moi alors que d'ordinaire c'est moi qui menait le jeu.

    Je repris la conversation alors là où nous l'avions laisser quelques minutes plutôt.

    - Tu exagères certainement. Ta vie a du être plus passionnante que la mienne.

    Ce qui était vrai aussi pour celle de Luca qui était plutôt sombre à part ses années d'université. Quand à la mienne, elle était une succession de déboire aussi bien au niveau de ma famille immortelle; Car même si je haïssais autant qu'ils me haussaient, les autres olympiens étaient ceux avec qui j'avais vécu pendant des siècles et siècles. en ce qui concernait ma vie personnelle, elle avait toujours été faite de plaisirs éphémères qui me satisfait que sur l'instant. Le reste n'était que solitude...

    Ce n'était vraiment pas le genre de chose que le dieu aimait raconté. non la seule qui avait toujours éprouvé de la compassion était étrangement Aphrodite et il lui en avait toujours reconnaissant même si il ne le montrait pas par ses mots. Néanmoins il le confirmait par ses actes car c'était la seule qu'il avait toujours épargnée.

    Il chercha dans les souvenirs de Luca et ajouta.


    - Elle n'a été qu'une suite de palais plus froid les uns que les autres dans lesquels je passais mes journées seul à peindre ou m'ennuyer la plus part du temps car quand vous avez tout ce n'est pas évident de vivre avec passion.

    J'intensifiais mon regard afin d'appuyer ces derniers mots qui la concernait bien plus que Luca.

    - Heureusement qu'à l'université j'ai retrouvé mon cousin avec qui j'ai fait les 400 coups. Ensuite, je suis revenu ici. J'ai ouvert une galerie et je travailles avec une amie à la découverte de nouveau talent.

    A cet instant, je n'avais pas envie de lui dire que en réalité, le corps que devant était un Médici qui se prélassait en peignant toute la journée et vivant de la fortune familiale.

    - Ce résumé te convient-il ?

    J'attendis sa réponse tandis que Luca me lança:

    "Tu n'en fais pas un peu trop là ?"
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MessageSujet: Re: Pour un flirt avec toi... Pour un flirt avec toi... Icon_minitimeMer 30 Juin - 17:26

    Je suis forcée d'admettre que je l'ai joué puérile, joueuse. Mais après tout, je mène une carrière d'un plat ennui et ma vie tourne en rond depuis que les dieux ont mis Venise en quarantaine. Heureusement, on ne manque pas tellement d'occupations, mais je m'ennuie en ce moment. J'ai l'impression que rien ne se passe, je ne rencontre personne, je finis toujours au même endroit, à faire les mêmes choses. Mon boulot m'emmerde sérieusement, enfin il faut dire qu'encore une fois les caprices divins ont pas mal entravés le commerce international. Mais je sens que les choses changent depuis peu. Ela, Luca... Un projet de pub au travail qui m'occupe et m'empêche de passer mes journées à glander sur Facebook et Twitter. La vie reprend je crois. Et il y a plutôt intérêt que mon compagnon du soir soit d'humeur festive. Je n'ai plus le temps de m'ennuyer, j'ai envie, besoin de vivre.

    Le barman apporte alors les deux shoots de Tequila Paf et je souris largement. Haut les coeurs, cette nuit sera amusante ! Sinon tant pis, je me débrouillerai pour "perdre le numéro" de Luca. Mais bon, il a l'air sur la bonne voie. Je m'empare de la salière très stylisée et en verse quelques grains sur le bord de ma main. Ce n'est pas forcément très glamour et c'est pourquoi il arrive fréquemment que bon nombre de gens passent outre le côté sel et citron. Mais c'est ça qui est drôle. Je ne lâche pas mon vis-à-vis des yeux et lèche doucement le sel sur ma main, usant de la bonne vieille méthode. Après tout, elles ont fait leur preuve. Je prends alors mon verre et compte lentement:
    - Un... Deux... Trois !

    Nous frappons le verre simultanément contre le bois du comptoir et avalons le petit verre d'une traite, avant de mordre à pleines dents dans le quartier de citron. Une fois l'opération terminée, je ne peux m'empêcher de rire, attirant sur nous quelques regards. Pour toute réponse, je repousse négligemment ma cascade de cheveux blonds vers l'arrière et écoute distraitement le récit poignant et profond de Luca, une margarita sous le nez. Offerte par la bande de jeunes dans le coin à gauche me dit le barman. Je leur fais un petit clin d'oeil, mais reporte bien vite mon attention sur mon interlocuteur. Désolée les enfants, mais ce soir j'ai déjà de la compagnie.

    Il me fait un résumé bref de son existence, intensifiant les parties les plus mélodramatiques et soulignant la solitude de sa vie et la misère des grands riches. C'est absolument charmant, j'en suis presque attendrie... Mais bon, bien que ce soit certainement vrai, le petit côté pauvre gosse de riches seul c'est un peu too much. Très romanesque en plus, avec la partie dévergondée à l'université et le rapport à l'art. On dirait un petit téléfilm du dimanche, tellement mignon. Mais bon j'ai oublié le pot de Häagen Dazs à la maison. J'écoute toutefois, plonge mes yeux dans les siens quand il parle du manque de passion dans sa vie et hoche la tête pour montrer que je comprends. Tout ce petit jeu m'amuse à dire vrai.

    J'ai longtemps été une petite fille naïve, il y a dix ans de ça j'aurais gobé cette histoire corps et âme et j'aurais consolé le pauvre garçon triste. J'aurais couru dans le panneau certainement. Maintenant je sais qu'il est là et j'avance vers lui avec assurance, sachant que je pourrais le contourner au dernier moment ou choisir d'y croire. C'est simplement cela qui a changé entre l'adolescente rêveuse que j'étais et la jeune femme insouciante que je suis. La prise de conscience. Mais ça ne m'empêche de continuer à vivre comme si j'avais 20 ans. Il m'arrive encore de le faire croire d'ailleurs...

    J'avale quelques gorgées de ma consommation offerte et fini par répondre, avec un léger sourire en coin:
    - Oh oui il me convient, ce n'est pas comme si tu allais en dire plus. Ou comme si j'avais vraiment besoin d'en entendre plus...

    Je laisse la phrase, bourrée de sous-entendus planer dans l'air et sourit. Ce n'est pas véritablement moi cette femme séductrice et joueuse. C'est une facette de ma personnalité, pas des plus glorieuses et sorte de projection de tout ce que je fuis. Jeu. Rire. Amusement. Pas d'attaches. Pas de sérieux. Parfait en somme, je ne peux pas donner plus. J'ai du enterré mon romantisme trop longtemps pour le laisser revenir si facilement. Amusons-nous en attendant. Je poursuis la conversation, nonchalante:
    - Je suppose que c'est à mon tour donc... Bien, je suis née en Angleterre, j'ai déménagé ici et j'y vis depuis quelques années. Je travaille dans le commerce et la publicité, pour une agence de cosmétiques. J'ai toujours eu un train de vie assez aisé, je n'ai jamais manqué de rien, je ne connais ni la misère, ni la souffrance et je suis simplement heureuse de vivre. La plupart du temps.

    Je fais une pause, le laissant démêler ce que je ressens de ce que je dis, ce que je pense de ce que je laisse croire. Puis j'ajoute, un peu taquine:
    - Je t'avais prévenu, rien d'intéressant à raconter sur moi. Je suis... ordinaire.

    Rien n'est plus vrai d'ailleurs. Je n'ai aucun talent particulier, pas de problèmes à signaler, un caractère relativement agréable sans être trop dégoulinant et rose, des moyens financiers convenables pour ne pas dépendre de quelqu'un mais pas assez pour prendre quelqu'un d'autre à charge. Je n'ai rien à offrir et rien à prendre. Je suis la candidate idéale pour l'amie, le coup d'un soir, la bonne copine, la relation brève mais sympathique. Je suis ordinaire. et il n'y a rien à répondre à cela.
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MessageSujet: Re: Pour un flirt avec toi... Pour un flirt avec toi... Icon_minitimeMer 30 Juin - 19:47

    Les verres furent avalés en un clin d'œil. Elle m'avait écouté. Je sentais qu'elle comprenait. Elle avait même lancé un rire qui avait attiré l'attention sur elle. Cela ne l'avait pas gênée et elle avait dégagé sa chevelure pour se donner une prestance afin que les autres vaguent à leurs occupations.

    A cet instant je vis le barman, déposer une margarita devant Natasha. Je me décalais d'ailleurs légèrement derrière le temps de scruter ses gêneurs afin de leurs lancer un de mes regards noirs pour faire passer le message de laisser tomber tandis qu'elle devait visiblement leurs sourire pour les remercier. Elle reprit en affirmant que les informations dites suffisaient largement en précisant qu'elle savait que je n'en dirai pas plus et que pour le moment elle n'en désirait pas plus. Puis elle me fit à son tour une brève description de son existence.

    En entendant le récit de ma partenaire, je sentais bien qu'elle cachait une partie de ses sentiments. Non parce que en tant que dieu, j'avais la capacité de contrôler une partie des émotions humaines mais à cause de la lueur passagère dans le fond de ses prunelles. D'une certaine manière, elle avait le même côté blessé que Luca. Si jeune est déjà désillusionné. Cela faisait peut-être aussi écho à mon propre début d'existence mais trop d'eau avait coulé sous les ponts pour que j'y fasse réellement attention. D'une certaine façon, je pouvais comprendre ce côté de mon hôte et de la jeune femme. J'avais conscience pourtant que ce soir elle avait envie de s'amuser afin de s'étourdir. C'était sûrement pour cette raison qu'elle avait accepté le verre qu'une bande de jeunes à peine sortie de l'adolescence lui avait offert.

    Je perçus aussi les sensations de Luca à cette seconde. Ce que je pensais à son sujet était exactement ce qu'il pensait et pour la première fois, il me dit d'une voix presque suppliante mais digne :

    " S'il te plaît, n''agis pas avec elle comme les autres. Je ne t'ai jamais rien demandé depuis que tu es en moi. Mais je sais aussi qu'en temps que dieu de la vengeance, tu es juste envers ceux qui en éprouve le besoin. Je sais ce qu'on m'a dit en toi de cours. Alors ce soir, je t'en prie soit de la manière dont elle a besoin. "

    Je concédais silencieusement à ce souhait. Je rentrai donc dans le mensonge et déclara avec l'un de mes plus charmants sourires :


    - Alors ce soir, ne pensons pas à ta vie ordinaire ni à la mienne ennuyeuse. Amusons-nous jusqu'à en être épuisé. Cela te convient-il comme programme ?

    A cet instant, je prie un air sur de moi et posa un doigt sur mes lèvres me donnant l'apparence de quelqu'un qui réfléchit intensément en plissant légèrement les yeux pour la scruter et ajouta en la pointant du doigt :

    - La question que je me pose est : tiendras-tu le choc aussi longtemps que moi, après tout, tu es une fille.

    Je prie un air espiègle. Etrangement j'espérais la déridée avec ce genre de réflexion. Peut-être que l'attitude de cette humaine et surtout la façon d'agir de Luca avait su pour une fois traverser ma carapace. Certes dans ce que les humains appelaient mythologie, ma compensation n'était pas vraiment relatée dans les histoires dont l'humanité se souvenait. Mais ce n'était pas tout à fait la réalité.

    Je chassais vite ses idées et observa la réaction de Natasha qui ne se fit pas attendre...
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