There was a whisper...

Réceptacle d'Hécate

Fiche Roleplay

Bienvenue au Bal

« Vous vous êtes surpassé pour l'occasion on dirait ! Mais ici on ne laisse entrer personne sans s'être un minimum informé... »

Keira Knightley

Eyeox + Shock

Nom & Prénoms du réceptacle:

Nom de l'immortel :

Age du réceptacle :

Lieu et date de Naissance du réceptacle :

Nationalité, origines du réceptacle :

Lieu de Résidence :

Métier / activité :

Caractéristiques de la divinité :

Le Costume fait-il le moine ?

« Déambulez parmi les autres invités, discourez et montrez-vous maintenant que vous êtes entré ! »

Vous

Auteur à succès, Whisper Versini de son vrai nom a signé entre autre plusieurs recueils de poèmes, quelques contes revisités, de nombreuses nouvelles et le best seller Les Silences de Juliette.

Comme en témoignent les photos ci-dessus, l’écrivain célèbre et controversée Whisper Versini nous reçoit chez elle à Venise, au bord de la Lagune, où elle dit « mettre au monde » le plus gros de ses œuvres. Fraîche et élégante dans un tailleur style années 30, elle fascine et séduit tant avec ce look décalé, porte cigarette et chapeau à voilette.

-Whisper Versini bonjour. Pour commencer je voudrais vous remercier d’avoir accepté cet entretien. Vous êtes chez tous les libraires mais extrêmement rare dans la presse. Est-ce que vous cultivez effectivement un certain mystère, est-ce que c’est volontaire ou bien est-ce par manque de temps, timidité…
-Hum… vous me posez cette question à chaque fois, et j’y répondrai comme à chaque fois : quel intérêt de répéter 500 fois les mêmes choses ? [sourire entendu] Plus sérieusement, je ne crois pas qu’étaler ma vie dans les journaux soit indispensable. Je ne comprends pas à quel point la vie des autres peut intéresser les gens. Je veux dire… il y a des vies intéressantes mais… probablement pas la mienne. Et puis ils n’ont qu’à acheter mes livres. Les voler ou bien télécharger les manuscrits sur internet. Est-ce si difficile de lire entre les lignes ? Je suis excessivement narcissique. Il y a une part de moi dans chaque paragraphe que j’écris. Un excellent auteur doit être capable d’écrire un roman en n’y contant pas un mot de ce qu’il est ou ce qu’il pense. Malheureusement cela n’existe pas. Nous attribuons à nos personnages même les plus infimes détails nous concernant.
-Vous insinuez qu’il n’y a donc pas véritablement de bon écrivain ?
-Nous sommes tous des imposteurs.

Elle sourit et demande si elle peut allumer une cigarette.

-C’est très aimable à vous, merci.
-Mais je fume aussi, aucun problème.
-Ah. Nous voilà donc un vice en commun. J’en ai beaucoup, vous savez.
-Des vices ?
-Han han. Remarquez, comme tout le monde possédant quelques meubles ou étagères.
-Ah ah ! Quels sont vos vices ?
-Eh bien pour commencer, la cigarette. Je ne fume pas énormément mais quand j’en ai envie je résiste difficilement à la tentation. Je bois également beaucoup de café. De l’alcool, je suppose comme tout le monde. Mais je ne fais pas de sport et j’adore les hamburgers. Il m’arrive parfois de dépenser sans compter pour renouveler ma garde-robe et… je laisse l’eau couler pendant que je me brosse les dents.
-Vraiment ? Nous vous pensions plutôt proche de l’environnement, attentive aux dépenses d’énergie, très « protectrice de la nature et de l’Homme ».
-Oui, peut-être. Comme tout le monde. Il n’y a rien de plus naturel qu’un être humain défendant les droits des animaux devant son bifteck.
-Vous avez tout de même participé à une excursion en Afrique récemment pour y aider la population et collecter des fonds…
-Ce fut une merveilleuse expérience ! Même s’il fait vraiment trop chaud là-bas et que j’ai dû revenir ici d’urgence tellement je n’en pouvais plus des serpents !
-C’est ce qui fait de vous une femme fascinante. On vous croise aussi bien dans les coulisses des plus grands défilés de mode qu’au Kenya sur le dos d’un éléphant.
-Ce qu’il y a de bien avec les éléphants, c’est que vous êtes certaine d’avoir un plus beau sac qu’eux. Ce qu’il y a de bien avec les défilés, c’est que vous n’avez pas besoin de distribuer des cacahuètes aux mannequins pour les faire avancer.
-Ahah ! Donc à chaque situation son avantage ?
-Assurément. [sourire]
-Vous avez beaucoup d’humour, vous avez écrit un peu de tout, pour des journaux, des associations, des nouvelles, des romans fantastiques mais aussi un peu plus « terre-à-terre », bien que ce ne soit pas l’expression exacte pour définir votre univers… mais ce que l’on sait moins c’est que vous avez également écrit pour les enfants.

Elle écrase sa cigarette dans le cendrier et grimace.

-Hum… oui, si vous voulez…
-Comment cela ?
-Eh bien il y a eu en réalité deux versions. Une version sage que l’on peut effectivement raconter aux enfants avant de les endormir -encore que personnellement, une histoire ne m’ait jamais endormie mais au contraire terriblement excitée- et une autre qui serait plutôt… pour leurs parents.
-Oui, alors effectivement, vous revisitez en quelque sorte les contes de Perrault, Grimm et Andersen et les présentez à votre sauce. Vous les avez « modernisés », si j’ose dire, en faisant par exemple du Petit Chaperon Rouge une héroïne de jeu vidéo…
-C’est exact.
-Vous trouvez que votre vie ressemble à un conte de fées ?

Elle me regarde avec de grands yeux étonnés puis soupire.

-Si je vous disais que j’étais à présent possédée par une déesse, me croiriez-vous ?
-Eh bien. Est-ce une révélation ?
-Peut-être. Peut-être pas. Mais si c’est le cas, sachez qu’elle et moi nous entendons à merveille. Et aussi que c’est bien moi qui vous parle en cet instant.
-Vous n’en direz pas davantage ?
-Non. Et je n’ai rien affirmé, ne l’oubliez pas.
-Intéressant. Toujours autant de mystère. Vous refuseriez de parler de votre enfance ? Votre passé… ?
-…Il était une fois… un minuscule… têtard.
-Un têtard ?
-Je suis fascinée par les grenouilles, même si j’en ai peur. Et puis au départ nous sommes absolument tous des têtards.
-Une grenouille qui attend toujours son prince charmant ?
-Une seconde ! Laissez-lui le temps de grandir à ce têtard, de s’épanouir. Nous n’en sommes qu’à ma naissance, voyons…
-Bien sûr. [sourire amusé]
-Voyez vous, je suis une grenouille italienne, qui est née en France, et qui a vécu en Angleterre, puis en Italie. Monsieur et Madame Grenouille ont d’abord établi leur nid dans une mare bordelaise. Ce fut ensuite le fleuve londonien puis la lagune vénitienne. Je parie que vous n’avez encore jamais rencontré de grenouille trilingue.
-En effet, non. Et à ce que j’ai compris vous vous débrouillez aussi bien en Allemand, Chinois et Espagnol…
-Les grenouilles ont une langue bien pendue. Autant s’en servir, voyez-vous. Quant à vos sources, elles sont exactes, même si je ne parlerai jamais aussi bien l’Espagnol que l’Italien, et que je ne connais guère plus de 100 mots en Chinois.
-Whisper, c’est votre véritable prénom ?
-Oui. Tout commence par un murmure… J’ai grandi dans une coquille de noix jusqu’à mes sept ans. L’âge auquel la famille au complet a pris un nénuphar pour l’Angleterre. J’ai écrit ma première nouvelle à 8 ans. Je crois que ma mère doit l’avoir toujours. C’était très court et bourré de fautes. Mais intéressant.
-Qu’est-ce que ça racontait ?
-Eh bien… c’était une histoire de kebabs militaires… J’ai toujours aimé les Kebabs. Comme je vous le disais, nos gouts, nos envies ont des répercussions sur nos écrits. Même sur les vôtres.
-Eh bien !
-J’ai toujours été un têtard plutôt solitaire. Il m’est arrivé de fréquenter quelques truites et parfois même des anguilles. Mais je ne vous répéterai pas ma peur inconsidérée des serpents…
-Vous avez en même temps avoué être terrifiée par votre propre espèce.

Elle réfléchit, puis sourit avec satisfaction.

-C’est exact. Mais je suppose qu’au fond, on a tous peur des nôtres… non ?
-Possible.

Son sourire est vraiment délicieux.

-J’ai commencé à écrire vraiment vers… 12 ans. Quelques paragraphes, quelques vers -ce qui, vous en conviendrez, fut très utile pour la pêche !
-Vous êtes proche de vos parents ?
-En effet, oui. Je n’ai jamais eu autant d’argent que maintenant mais je n’ai jamais manqué de rien, et surtout pas d’amour de leur part. Mon père était guérisseur et ma mère instruisait les très jeunes têtards.
-Vous avez passé votre adolescence en Angleterre ou à Venise ?
-Hum… le têtard s’est transformé en grenouille alors qu’il était toujours à Londres, oui. J’avais 16 ans quand mes parents ont décidé de regagner Venise.
-L’adolescence… premières amours ?
-En effet.
-Vous aviez beaucoup de succès ?
-Vous savez… je me méfiais surtout des brochets qui adorent les cuisses de grenouille…

Elle file toujours la métaphore avec talent, mais n’en oublie pas pour autant les bonnes manières : elle se lève, accuse le temps et me propose un verre que j’accepte avec plaisir. Pour nous rafraîchir.

-Outre la France, l’Angleterre et l’Italie, vous avez beaucoup voyagé. J’ai noté les Philippines, le Japon, St Petersbourg où vous avez assisté à de nombreux ballets, Séville, l’Afrique donc récemment, les Etats-Unis et la République Tchèque. Ca en fait des pays. Et pourtant vous dites que vos parents n’avaient pas des moyens extraordinaires, vous vous « arrangiez » pour partir. C’est-à-dire ?
-Il y avait toujours des solutions. Il y a toujours un moyen. Des concours, de la chance, des occasions à saisir, des parents à convaincre, un travail à dégoter pour s’offrir de l’argent de poche…
-Vous avez seulement 28 ans et une vie assez… extraordinaire, remplie. Vous trouvez que vous avez de la chance ?
-Mais chacun peut devenir ce qu’il veut. C’est le propre de l’existence. Avez-vous lu Sartre ?
-Au lycée, oui. Comme beaucoup de monde.
-Relisez-le. L’existentialisme est un humanisme est un ouvrage court et délicieux. On y trouve beaucoup de réponses.
-Sartre… ce n’est pas très original, et vous vous défendez pourtant de l’être.
-Mais tout passe par le classique, cher Monsieur. Il n’y a rien d’original sans base bateau. Nous sommes certes déterminés socialement. Chaque société a ensuite ses besoins, ses rêves, ses espérances. Et à différentes échelles, tout est possible, ou presque.
-Et de quoi rêve-t-on lorsqu’on est une grenouille ?
-Eh bien… d’attraper des mouches…
-En les touchant par vos écrits ?
-Sans doute…
-Vous avez réussi vos examens avec succès, vous avez je le répète seulement 28 ans et de nombreux diplômes, toujours dans le domaine de la littérature. Vous êtes une littéraire donc ?
-Avez-vous déjà vu une grenouille faire des équations ?
-Non. Mais je n’en connais pas non plus qui porte des lunettes.

Elle éclate de rire et caresse amoureusement son chat qui vient de grimper sur ses genoux.

-C’est le votre ?
-Oui. Le seul, l’unique. Non c’est idiot, il y a une vingtaine de chats par ici, et tous entrent chez moi à leur guise. J’aime ces animaux, et ils le savent. Je ne sais pas dire non.
-Quel est son nom ?
-Gibbs. Je suis fan des séries américaines.
-Le chat, c’est un symbole pour vous ?
-Pas particulièrement. Mais ce sont des animaux fascinants. J’adore les avoir autour de moi quand j’écris. Ils sont apaisants et inspirent énormément.
-Qu’est-devenue la petite grenouille alors ?
-Je pense… qu’elle a toujours gardé en elle une part du têtard qu’elle était autrefois. Et tant mieux !
-Votre premier succès, c'était il y a 8 ans, avec un recueil de poèmes intitulé Insecte. Encore cette fascination pour les petites bêtes...
-C'est comme ça !
-Votre univers est très particulier. Vous avez des auteurs de référence ?
-Non, pas vraiment. J’aime trop d’artistes pour me permettre d’en choisir quelques uns et de vous donner leurs noms. Ce serait comme oublier tous les autres… Mais j’aime autant les écrivains, que les musiciens, ou les cinéastes. Les acteurs également, puis les mannequins et les stylistes peuvent m’inspirer. De même que les parfumeurs, ou photographes… En revanche, je suis moins friande de peinture. Allez savoir pourquoi…
-Quels sont vos projets aujourd’hui ?
-Eh bien… voyager encore, écrire toujours, et rêver. Faire rêver. Découvrir toujours plus, imaginer. La vie est trop triste à mon goût. L’art permet de survivre.
-L’écriture, vous dites que c’est la seule chose que vous soyez capable de faire ?
-Oui, c’est vrai. Et je le pense toujours. J’aurais pu être professeur d’anglais, ou d’italien. De littérature. Et faire plein d’autres choses, j’ai aussi étudié l’histoire… mais pour moi tout ça n’est pas suffisamment intéressant. Quand on écrit on peut faire ce qu’on veut. L’avenir est au bout d’une plume. L’écriture, c’est tant le passé que l’avenir.

Nous stoppons l’interview sur cette philosophique conclusion, Whisper se lève puis me salue d’une charmante révérence, et me remercie chaleureusement tandis qu’elle tient toujours le matou bienheureux entre ses bras aimants.

Derrière le Masque

« Allons, vous pensiez nous avoir trompés ? Nous avions bien vu que vous n'étiez pas seul sous votre cape... »

Prénom / Pseudo : Truc

Age : Much

Qui est sur votre avatar ? Keira Knightley

Disponibilité : Tous les jours Wink

Comment avez-vous découvert le forum ? Une grenouille m'en a parlé

Code du règlement : Vérifié par Hadès Cool

Un commentaire, des remarques, vos impressions sur le forum ? Cool

Réceptacle d'Hadès

Hécate...belle Hécate.

Bienvenue parmi nous, ta fiche est très intéressante et je ne vois rien à y redire ^^

Passe de bons moments parmi nous et n'hésites pas à venir me voir si tu as des questions lapin

Le carnet de route t'es ouvert Wink

Unknown Soldier

chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie There was a whisper... 756545

hum bon tu sais déja ce que je pense de ta fiche I love you

j'ai bien envie de te dire bienvenue mais j'en vois pas l'utilité alors à la place je te fais un calin de la mort qui tue There was a whisper... 459239

Réceptacle d'Hécate

Merci mon chou emerveiller

au plaisir de te détester en RP Cool

Réceptacle d'Hypérion

*-*... mamaaaaaaaan ! ou devrais-je dire... père castor ! boufils

bref j'ai adoré ta fiche ma grenouille ! <3