Ludus Dei
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Fever { Lucrezia }

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Whisper E. Versini
Réceptacle d'Hécate
Whisper E. Versini

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Fever { Lucrezia } Vide
MessageSujet: Fever { Lucrezia } Fever { Lucrezia } Icon_minitimeJeu 3 Juin - 15:59



Tailleur serré et chignon sévère, je glisse dans mon sac ma plume et un bloc-notes tout à fait discret avant de vérifier une dernière fois mon degré de présentabilité dans le miroir de l’entrée. Arborant un air terriblement sérieux, en accord avec ma tenue, et de fines lunettes sur mon nez, je glisse la clef dans la serrure avant de refermer consciencieusement la porte derrière moi. Au volant de ma poubelle ambulante quelques minutes plus tard, j’allume la radio puis me laisse quasiment porter par l’auto, jusqu’à Sante Croce, et plus précisément, un charmant endroit débordant de luxe, d’ivresse, et de volupté : l’Orchideus. Un club de strip-tease que je fréquente depuis plusieurs mois. Cet endroit est tout aussi délicieux que les jeunes femmes qui l’animent. C’est une mine pour l’inspiration, j’en perds de l’encre à chaque fois…

En toute discrétion, je pose mon séant à une table proche de la scène et entame une brillante conversation avec un homme d’affaires richissime qui ne manque jamais de m’offrir à boire à chacune de nos rencontres. Le regard assuré et la barbe grisonnante, il s’agit d’un assureur de talent, qui, après s’être pris nombre conséquent de refus à la figure, en a conclu qui ferait mieux d’en rester à quelques cocktails et numéros de charme inutiles toutefois bien reçus.

-Votre présence ici m’étonnera toujours.

-Mais pourquoi donc, cher monsieur ? Une femme respectable digne de cette qualification n’est-elle pas adaptée à pareil environnement, selon vous ? Vous n’êtes qu’un égoïste de penser que seuls les hommes devraient être autorisés à savourer de tels spectacles.

Je plante mon regard dans le sien à cette accusation et aspire avec lenteur la fumée de ma cigarette. La déesse que j’abrite se délecte presque autant que moi de cette situation. Il est si facile de surprendre certains hommes. Sans doute trop…

D’autres hommes se joignent à nous, nous poursuivons le plus naturellement du monde la conversation. De cocktail en whisky, de critiques en sarcasmes, la séduction provoque la répartie et de jolies piques visiblement bien senties. Mais la rigolade et la bonne humeur sont toujours de mise et longtemps ainsi nous demeurons comme de vieux camarades autour de cette table qui n’est qu’habituée à nous recevoir.

Le temps passe et chaque numéro de charme sous nos yeux gagne en sensualité. Bientôt la lumière s’affaiblit et les premières notes de musique annoncent l’arrivée de celle que tout le monde attend. Sensuelle et délicieuse, elle s’avance progressivement sur scène puis en descend les marches sur ses vertigineux talons, avant de faire saliver quelques gourmets qui auront le plaisir de l’avoir à sa table. Son regard glisse à plusieurs reprises sur ma personne, je lui rends quelque osé sourire avant de couler un regard curieux à mes voisins pantois.

La danseuse s’approche, évite quelques caresses déplacées, ignore ces messieurs avec tant d’adresse que de mépris dans ses iris brûlants, et atteint finalement notre propre table. Ma cigarette change de main, je glisse agilement mes doigts dans la poche de ma veste et en ressort un billet convenablement plié. Déposant mon rouleau incandescent sur le cendrier, je contemple en silence le déhanché travaillé et voluptueux de ma vis-à-vis, profitant du spectacle sans honte dans la plus grande sérénité. J’hausse enfin un sourcil, en guise de satisfaction, et glisse dans le décolleté de la belle le fameux billet, avant de la regarder progressivement s’éloigner, sous les regards envieux et jaloux des hommes de ma table. Satisfaite, j’éclate d’un rire discret.

-Allons messieurs, chacun mérite sa chance, vous ne croyez pas ?
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Lucrezia C. Ofelia
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MessageSujet: Re: Fever { Lucrezia } Fever { Lucrezia } Icon_minitimeSam 5 Juin - 13:24



La nuit est tombée depuis quelques minutes déjà et pourtant je n'ai pas bougé de ma chambre. Lucian va encore râler mais loin de m'agacer, cette pensée me fait sourire. Cher Lucian... jamais il n'aurait pensé voir en moi une employée si peu courtoise et si peu obéissante. Je n'aime pas obéir, mais qu'on m'obéisse et cela me conduit souvent à me disputer avec le propriétaire de l'Orchideus. Nous n'en sommes encore jamais arrivés aux mains... Pas encore. Pourtant je rêve de lui coller une bonne gifle en cet instant. Il n'y a que de rares personnes comme ça qui me donnent envie de provoquer la douleur. Jaya par exemple. J'aime à penser qu'un jour, je lui rendrais un coup pour chaque insulte ou mauvais tour.

Aphrodite rit et c'est ma voix que l'on entend résonner. Quel bonheur de partager mon corps avec quelqu'un qui me comprend si bien ! Quelqu'un qui aime et partage ma noirceur, mon besoin de m'isoler, d'être admirée mais toujours seule. Car oui... Jamais les clients ne me touchent, si ce n'est pour glisser un billet contre ma peau. Et encore, seuls ceux que je laisse m'approcher. J'ai de la chance, Lucian me passe tous mes caprices en ce qui concerne les shows et particulièrement cette petite exigence. A croire qu'il n'aime pas voir les clients m'approcher de trop près. Quel imbécile... A ces mots un sourire se forme néanmoins et je me hâte de l'effacer alors qu'on frappe à ma porte.

Il est l'heure. Je descends au club, simplement vêtue d'une robe noire et de mes talons hauts. Un tour dans les loges, je me glisse dans mon petit coin, un peu à l'écart et commence à me maquiller. Oh si peu. Juste un peu de poudre pour le teint et du mascara pour les yeux. Je défais la barrette qui retient mes cheveux et les ébouriffe un peu. Je suis prête. Ma robe glisse par terre et j'entre sur scène dans une ambiance sombre et tamisée. Mes yeux, depuis longtemps habitués à cette pénombre qui me voyait naître chaque soir, explorent la salle. Des habitués, quelques nouveaux. Et Elle. Je l'ai immédiatement reconnue.

Oh elle vient assez souvent. Et à chaque fois, je suis heureuse de la voir. Pourquoi ? Parce qu'elle est comme moi, parce qu'elle est spéciale et parce que c'est bien la seule femme qui vient admirer les danseuses ici. Je ne peux pas nier qu'une espèce d'attraction s'est lentement insinuée entre nous mais pourquoi faire semblant ? Avouons le, ça plaît aux clients. Et je descends de scène pour me rapprocher d'elle. J'évite quelques mains baladeuses et coule aux importuns un regard méprisant qui suinte des mes iris devenus brûlants. La règle ici est de ne pas toucher sans payer et sans l'accord de la principale intéressée.

Je me déhanche lentement, parfois une bretelle de soutien-gorge glisse sur mon épaule mais jamais plus. C'est déjà presque trop pour ces pitoyables mâles aux yeux brillants de convoitise. Je m'approche de Whisper et elle glisse, non sans recevoir un sourire de ma part, un billet dans mon décolleté. J'en profite, j'approche doucement mon visage du sien, lèche ses lèvres du bout de ma langue et m'éloigne sans me retourner. Je disparais derrière le rideau à mesure que la musique s'efface. Peut-être reviendrais-je sur scène plus tard. Peut-être pas. Je croise Lucian dans les loges et l'espace d'un instant, nous nous défions du regard. Oui je sais. Je suis là pour lui faire gagner de l'argent. Sa main s'égare sur ma hanche, juste quelques secondes et il s'en va.

Je remets ma robe en serrant les dents. Ah lui ! J'ignore pourquoi j'ai la faiblesse de lui permettre une chose pareille ! Aphrodite se contente de rire un peu tout en essayant de me rassurer. Je ne dois pas m'inquiéter, juste oublier ça et aller boire un coup au bar pour inciter les clients à consommer. Bien s'il le faut... Je m'avance vers celle qui saura très certainement égayer ma soirée et m'installe à côté d'elle, ignorant royalement ses compagnons.

    "Bonsoir Whisper."


Et je souris.

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Whisper E. Versini
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MessageSujet: Re: Fever { Lucrezia } Fever { Lucrezia } Icon_minitimeDim 6 Juin - 23:13

Je lance un regard discret à mes fidèles compagnons tandis qu’elle prend place à mes côtés. Certains sont terriblement jaloux, d’autre simplement amusés. Mais la plupart d’entre eux, bande de gros pervers qu’ils sont, ne rêve que de nous voir nous adonner à quelque jeu sensuel et dénudé, à l’affut du moindre geste, de la moindre caresse légèrement déplacée. Mais je ne mange pas de ce pain là, me donner en spectacle, c’est une chose, de cette façon, c’en est une autre. J’ai trop de respect pour ma voisine, et pour moi-même. Le nu peut-être de l’art, tout autant qu’au cinéma une scène de copulation. Tout dépend d’un contexte, et de la façon dont c’est observé. Ici, ce serait tout bonnement indécent. De la pornographie sans plus, poussée à l’extrême de la vulgarité. Non mes mignons, rien de cela ici. Espérez donc jusqu’aux portes de la déception. Pour l’heure, j’offre la boisson de son choix à ma compagne et lui sers mon plus charmant sourire.

-Comment se porte la Belle de Nuit que voilà ? Demande-je sans pourtant poser le regard sur mon interlocutrice, trop occupée que je suis à saisir la serviette en papier sous mes yeux.

Au plus profond de moi, Hécate se tait. Je suis pourtant certaine de la sentir… sourire. Elle ne me bride pas, approuve mon mode de vie et mes activités et ne prend jamais le contrôle de ma personne sans mon autorisation. Nous sommes si proches que j’ai quelquefois l’impression de l’avoir près de moi depuis toujours. Est-ce cela que ressente les jumeaux ? Je n’en ai aucune idée et pourtant suis curieuse de savoir. Il y a… tellement de choses à découvrir, à expérimenter… je pleurerai éternellement sur mon ignorance, c’est certain.

Avec une assurance certaine, je fais porter à ma voisine et pour moi-même deux flûtes du meilleur champagne que le club ait à offrir. Je ne suis pas particulièrement friande de ce luxe là mais c’est davantage pour la forme, et aussi pour faire plaisir à ma compagne. Je sais qu’elle l’aime. Rien n’est trop parfait pour une beauté pareille, dirait un charmeur américain dont je ne citerai pas le nom.


Trempant mes lèvres dans le liquide effervescent, je plonge mon regard noisette dans celui d’un bleu parfait de la danseuse, ignorant royalement les hommes qui se pressent tout autour de nous. Négligemment, j’en congédie un d’un simple geste de la main et ne relève guère les insultes dont il me gratifie d’un peu plus loin. Dans quelques minutes, cet importun sera empoigné avec force par la sécurité et jeté au dehors. Pauvre homme. Est-il si difficile de tenir sa langue ? Ou bien alors de l’utiliser avec finesse et subtilité. Sans doute.

J’ignore toujours les autres avec insolence et me lève soudain, avant d’embrasser mon voisin et de lui souhaiter bonne nuit. Hécate rit sous cape, je suis fière aussi bien que respectueuse de cet homme là en particulier. Des autres, beaucoup moins. Nous n’avons pas besoin de mots ou très peu pour nous comprendre, un regard entendu suffit, et la belle Lucrezia me suit sans mot dire, fière allure et coupe de champagne à la main. Je me pose un peu plus loin à une table dans la cour attenante et invite ma compagne à s’asseoir face à moi. Nous avons toutes deux l’habitude de prendre place ici-même, loin de la chaleur malsaine de l’intérieur et sous les étoiles particulièrement lumineuses de la belle Venise. Je profite un moment de la brise légère venant chatouiller mon visage et reprends de bonne grâce la conversation entamée auparavant avec la délicieuse brune qui me fait face.

-Vous me voyez ravie de votre présence, ce soir. Je mentirai en disant que je ne viens pas ici exclusivement pour vous voir…


Un autre sourire étire mes lèvres, je me flatte de séduire aussi bien que les hommes. Aussi mal, devrais-je dire. Mais je suis une femme, et ce simple détail, contre lequel personne ne peut rien, change toute la donne. Intérieurement, je me fais également la réflexion de ce « vous » que l’emploie avec elle depuis le premier jour, et ce encore maintenant, bien que nous nous connaissions depuis un certain temps à présent. C’est une forme plus charmante à mon goût, une tournure qui se perd. Cela fait beaucoup en matière de séduction si vous voulez mon avis, une fois le vous passé au tu, il n’y a plus de rêve, plus d’envie. Une fois le vous passé au tu, le jeu est fini.

Mais cela n’est pas pour nous. Pas maintenant, et pas ici…
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Lucrezia C. Ofelia
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MessageSujet: Re: Fever { Lucrezia } Fever { Lucrezia } Icon_minitimeJeu 17 Juin - 15:18



Je rejoins ma compagne sans un mot, ignorant les regards posés sur moi. Je commence à en avoir l'habitude et malgré tout, je rêve qu'ils ferment tous les yeux. Est-ce moi ou Aphrodite ? Ou nous deux ? L'une comme l'autre rêvons de ne plus appartenir à cette masse grouillante d'un désir répugnant. Cette impression de n'être qu'un objet dont on se dispute la possession, je sais bien qu'elle l'a souvent ressenti. Tout comme moi. Agacée, je me permets de repousser la main d'un client avec une moue méprisante. Ma voix s'élève à peine. Je n'ai pas pour habitude de hurler, de crier. Non, je n'élève jamais la voix. Mais le videur entend distinctement son nom et s'approche.

Je lui souris et surprend dans ses yeux un éclair de compassion. Brave garçon. Je n'ai pas besoin de ta compassion, juste de tes bras musclés pour foutre cet imbécile dehors. Je pose doucement ma main sur son bras, nouveau sourire puis je rejoins Whisper, laissant l'infortuné à son triste sort. Nul doute que demain matin il aura une mine affreuse. Mon visage s'éclaire aux mots que prononce ma compagne et je ne peux retenir un petit rire amusé. Belle de Nuit. Oh j'adore ce surnom, il n'y a qu'elle pour m'appeler comme ça, m'affubler d'un sobriquet qui ne m'agacera pas, qui me flatte et me ravit. Oui il se pourrait que j'aime cette femme. C'est fort probable. N'ai-je pas en moi la déesse de l'amour ?

Aphrodite se tait, elle se contente d'observer. J'ignore la véritable nature de sa relation avec Hécate, je sais néanmoins qu'elles ne se détestent pas. Heureusement ! Car la liste des ennemis de ma divine invitée est longue. Beaucoup d'hommes. Trop peut être pour une autre femme, mais pas pour moi. Je crois que je les hais. Pas tous, mais une bonne partie sûrement.

    "Je vais aussi bien que possible. Et vous ? Comment vous portez vous Whisper ? Je commençais à me languir de votre présence, j'ai peu d'occasions de rencontrer quelqu'un sachant réellement apprécier mon art." je réplique en buvant une gorgée de champagne.


Evidemment, les hommes qui l'accompagnent ne se formalisent pas de ce sous-entendu grossier. Il paraît que mon foutu caractère est devenu célèbre, presque autant que ma beauté morbide. Ah les hommes, frappez les, humiliez les et ils en redemandent ! Un homme lance quelques paroles pas vraiment polies à ma compagne et déjà je vois le videur s'approcher. Eh bien ! Il n'a jamais autant de travail que lorsque je suis dans les parages on dirait. Je lui souris à nouveau, bois à nouveau. Mes yeux se ferment un instant et je sens sur ma nuque la chaleur d'un regard. Je n'ai pas besoin de me retourner. Il est toujours là à me surveiller. Mais Whisper se lève et c'est avec un soulagement certain que je me prends à la suivre dans notre petit coin habituel dans la cour de l'Orchideus.

Ne sentant plus le regard de Lucian sur moi, je me sens mieux. Ce qu'il peut m'énerver... à croire que je suis plus intenable qu'une gamine s'il se sent obligé de me surveiller ainsi. Je souris à ma compagne et lève ma coupe à sa santé.

    "S'il ne tenait qu'à moi vous seriez la seule pour qui je danserais. Vous pourriez alors contempler l'art sous sa forme la plus simple."


Un petit rire s'échappe de mes lèvres et j'échange avec elle un regard complice. Dieu ou Diable, qu'il est bon d'être en compagnie amicale ! Avec ou sans mot, nous nous comprenons. Comme avec nos déesses respectives. Oui car malgré nos différences, pourrait on trouver plus ressemblantes que nous ?

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