Ludus Dei
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C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia]

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Ela J. Newburry
Unknown Soldier
Ela J. Newburry

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C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] Vide
MessageSujet: C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] Icon_minitimeMer 26 Mai - 17:26

C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] 0867 & C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] Rachel_Bilson_1_41





-Julia ! JULIAAAA !!! Une photo !!! Un autograaphe Julia !!!
-Non… non, pas ce soir… je… je suis désolée, pardon… Je regrette…

Je regrette que cela ait mal tourné. Je regrette qu’autant de gens aient été au courant et que tous se soient rendus ici pour me rencontrer. Ce n’était pas prévu… Comment ont-ils su ? Je suis écrasée, opprimée, je les pousse, tente de me frayer un passage au milieu de la foule. Ils vont me tuer. Dans la cohue, j’ai bousillé mon téléphone. Il est tombé par terre, ils l’ont écrasé. J’ai la tête qui tourne… Ca y est, je l’ai récupéré. Quoi ? Ben… mon téléphone ! Y a… ma carte sim dedans, et il vaut mieux pour les gens que je fréquente que cette bande de fans en furie ne tombe pas dessus…

J’étouffe. Je ne peux plus appeler à l’aide… Yvan ? Bruce… Je regrette d’être partie sans rien dire. Je ne sais plus ce qui m’a pris. J’avais mal… tellement mal… Et besoin de sortir.

Je me souviens avoir marché. Longtemps. Sous la pluie. D’ailleurs… j’ai froid, je tremble. Je suis allée dans ce bar. Puis un autre… Et une boîte… j’ai bu mais… je ne me souviens pas de ce que j’avais pris avant. Je me sens barbouillée… Epuisée. J’ai pleuré toute la soirée. Je vous en prie, foutez-moi la paix…

Crier ne suffit pas. Et je n’en ai plus la force. Je suis trop frêle pour lutter, toute seule contre une horde de fan déchaînés. J’aimerais que Lugh soit là. Ou Vince ou Sixte… Ils m’auraient prise dans leurs bras et m’auraient protégée. Je suis tellement désolée d’avoir été aussi… stupide… Le chagrin n’excuse pas tout… je tâcherai de m’en souvenir.

Les étoiles tombent par-dessus le soleil… Au travers des comètes… le vent. Penche-toi petite planète, et regagne le souffle du temps… Laisse-toi bercer par les méandres psychédéliques de ta petite vie fantastique… Tic, tac. Tu les entends ? Ils sont juste derrière toi, prêts à t’avoir. Plic, ploc. Et l’eau qui roule sur ton visage. Au lointain le tonnerre gronde. Il réclame sa peine, sa vengeance… Tu n‘es qu‘un fantôme, Ela. Et ils te rattraperont bientôt… Cours, cours… avant qu‘il ne soit trop tard…

Il suffit parfois d’un réflexe, pour être libéré. Ce réflexe… je l’ai eu plusieurs fois dans ma vie. Et il m’a sauvée. Mais… le plus gros d’entre tous… j’ai jamais réussi à le prendre. Pas qu’il ne se soit jamais présenté… Juste… que j’ai jamais saisi l’opportunité…

Je sais pas ce qui tourne pas rond chez moi. Je sais pas pourquoi je me drogue. Je sais pas pourquoi j’en ressens le besoin, ni pourquoi j’ai l’impression d’être mieux en faisant ça. Je ne sais pas ce qui m’a rendue dans cet état. Je ne sais pas pourquoi je suis triste un jour, et pleine de vie le lendemain. Je ne sais pas pourquoi je ressens les choses avec tant de violence… C’est de l’hypersensibilité, je peux regarder un film et tenter juste après de me donner la mort. Ecouter un disque et me mettre à boire, des litres, à en vomir, à exploser. L’art, quel qu’il soit, me retourne les trippes, et me rend malheureuse. J’ai l’impression de tourner dans un film depuis des années… D’être l’héroïne d’un long-métrage qui ne s’arrêtera jamais…

Leurs voix résonnent au dehors… Un temps, elles s’arrêtent. Je cours, heureusement ma frêle silhouette me permet de passer entre toutes ces personnes agglutinées. Je ne me fais pas d’illusions. Quelques uns sûrement ont compris et m’ont laissée passer…

La porte jaune se referme derrière moi dans un bruit sourd. Des silhouettes se dessinent non loin de moi mais, le visage enfoui dans mes mains, je ne les distingue pas.

-Je suis désolée mademoiselle, je suis déjà en course…
-Non… ça m’est égal… roulez… j’ai de quoi payer… je vous en prie…

Tout est flou. Tout se confond, se mélange. Sur la banquette en face de moi, il y a une jeune fille, je crois. Je n’y prête pas même attention. La voiture démarre… Je m’écroule sur la banquette arrière.

-Vous devriez attacher votre ceinture, mademoiselle…
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Alyssia Calvini
Réceptacle d'Athéna
Alyssia Calvini

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C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] Vide
MessageSujet: Re: C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] Icon_minitimeMer 2 Juin - 15:29

Et voilà ! Pour ne pas changer, Alyssia était complètement à la ramasse. Comme beaucoup de soir, elle était partie faire une virée avec une bande de copains. Enfin, copains… Des gars violents et pervers à souhait. Des gens qu’il ne vaut mieux pas fréquenter. Et après elle s’étonne pourquoi elle a des ennuis !
Le soucis, c’est qu’Alyssia ne pense absolument pas aux conséquences de ces fréquentations. Elle s’amuse et c’est tout ce qui comptait. Le genre de comportement qui exaspérait Athéna ! Alyssia le savait parfaitement. D’ailleurs, elle se demandait pourquoi la déesse ne l’avait pas empêcher en prenant le contrôle de son corps. D’ordinaire elle le faisait. Bah ! Elle n’allait pas s’en plaindre si pour une fois Athéna la laissait s’amuser comme elle le souhaitait.
Et le résultat était magnifique… Elle marchait en titubant sur le trottoir en compagnie de trois mecs. Tous les quatre riaient bêtement et était imbibés d’alcool. L’un des compagnons d’Alyssia serrait la jeune fille contre lui avec un bras. Docile, cette dernière se laissait faire. Ce qui n’était pas au goût d’Athéna qu’Alyssia sentit fulminer. Pendant un instant, elle crut qu’elle allait se manifester pour foutre une baffe à son compagnon de soirée. Mais non. Rien.

- Tu veux qu’on te ramène, ma puce, demanda l’un des trois gars.

Il était aussi le plus éméché. Souriante et tout aussi bourrée, Alyssia lui donna un coup de poing sur l’épaule.

- Hey ! Je suis pas une puce ! Je suis… une déesse ! Ouais une déesse ! Et pas n’importe quelle déesse hein ? La déesse Athéna ! Rien que ça !
- Alyssia…
- Agenouille-toi devant ta déesse ! continua la jeune vénitienne d’un ton qui n’avait rien de sérieux, ne prêtant aucune attention à la véritable Athéna.


Les trois garçons se jetèrent un regard amusé. Un regard qui n’annonçait rien de bon en vérité. Sentant le danger arriver, Athéna prit les devant.

- C’est gentil de vouloir me raccompagner mais je vais rentrer en taxi.

Surpris par ce revirement, les trois garçons n’eurent pas le temps de réagir. Déjà Athéna s’éloignait, les laissant en plan. La déesse avait compté là-dessus. Elle avait deviné que ce brusque changement de comportement les déstabiliserait suffisamment pour qu’elle puisse prendre la tangente comme on dit. N’allez pas croire qu’il s’agisse de lâcheté. Avec ce corps, elle aurait eu du mal à lutter contre trois mecs aussi costauds. Même pour une déesse de la guerre. De plus, elle voulait épargner Alyssia. Alors elle avait utilisé sa tête plutôt que ses muscles. Muscles qu’elle n’avait pas en vérité…
Athéna appela alors un taxi et donna au chauffeur l’adresse de l’appartement d’Alyssia. Ce n’est qu’une fois installée sur la banquette arrière qu’elle laissa la place à son réceptacle.

- Hey ! t’aurait pu me prévenir avant ! râla la jeune danseuse de tango, communiquant avec la déesse par la pensée.
- Aurais-tu seulement accepter ?
- Et bien…
- J’ai agi avant que tu te retrouves violée et à l’hôpital.
- Ouais… ouais… J’avais oublié que t’était encore vierge…
- Je crois pas que ça rentre en compte ça…


Alyssia émit un léger grognement boudeur et regarda par la fenêtre, les maisons défilant devant ses yeux sans qu’elle ne les voie vraiment.
Le véhicule s’arrêta. Ne reconnaissant les lieux comme étant sa rue et tourna la tête et vit une jeune femme maigre à l’air malade. Alyssia ne fit pas vraiment à la conversation entre elle et le conducteur. En revanche, elle observait la nouvelle venue, ayant l’impression de l’avoir déjà vu. Mais où ? Bah peu importe ! La cliente s’installa à son tour. Alyssia lui jeta un regard étonné. Elle avait l’air si mal en point et si désespérée.
La jeune danseuse de tango ouvrit d’abord la bouche pour dire quelque chose, pour la réconforter peut-être. Mais elle s’en abstint. En quoi cela la regardait ? Qui sait peut-être n’avait-elle aucune envie de lui parler. En plus qui était Alyssia pour cette inconnue si ce n’est qu’être… une inconnue. Elle ne posa donc pas la question qui tue. Surtout qu’elle connaissait la réponse, en vue de l’état de cette femme frêle aux grosses cernes sous les yeux. Et pourtant ce visage lui disait quelque chose. Où l’avait-elle vu ? Cela l’intriguait. C’est sans doute la raison pour laquelle elle engagea la conversation alors qu’elle n’aurait sans doute pas dû.

- Bonsoir, commença Alyssia. Je m’appelle Alyssia Calvini.

Et non, elle n’allait pas lui demander son nom. Elle ne voulait pas avoir l’air de s’immiscer dans sa vie privée.
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Ela J. Newburry
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Ela J. Newburry

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MessageSujet: Re: C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] Icon_minitimeVen 4 Juin - 0:55

Je ne me souviens plus de ce que j’ai pris. Encore moins de ce qui m’a réellement poussée à quitter la maison, et à vadrouiller seule, sans escorte, en plein Venise, de nuit, et complètement… droguée. Encore une crise d’angoisse, probablement. Voilà ce qui arrive lorsque je reste sobre trop longtemps. Je me sens si mal certaines fois… et personne pour me comprendre, pour m’aider… La solitude tue.

Sur cette banquette arrière, je me tords, je m’agite. Des larmes coulent sur mes joues. J’ai froid. Je suis trempée. N’est-il pas censé faire beau et chaud ici ? Combien de fois ai-je subi la pluie depuis que nous sommes là ?! Tout me semble inadéquat, déglingué. Fichu, complètement détraqué. Un peu comme moi. Un peu comme la route qui s’étale sous mes yeux. J’y vois mal, flou. Tout se tord, tout se dissout. J’ai mal à la tête. J’ai besoin d’air, de respirer. J’entrouvre la fenêtre et colle ma joue contre la vitre. J’ai froid, oui, mais le visage en feu.

Je ressasse dans ma tête les souvenirs de la soirée. Qu’ai-je fait, où ai-je été ? Je préfère ne pas m’en souvenir, en vérité. Je me sens sale, j’ai honte. J’ai peur aussi, peur de me souvenir de ce que j’ai fait. Je ne veux plus qu’une seule chose : rentrer à la maison, et tout oublier.
La maison… Elle me semble si loin en cet instant ! Ma maison, elle n’est pas ici, mais en Angleterre. D’ailleurs, en y réfléchissant bien, ai-je seulement un chez moi quelque part ?

Les larmes ne cessent de couler sur mes joues. Je renifle un peu, m’agite, puis ferme les yeux. Je ne sanglote pas, je ne dis rien. Je n’ai pas oublié la demoiselle assise près de moi qui me regarde comme si j’étais une bête de foire. Mais… de quel droit pourrais-je m’en plaindre ? N’est-ce donc pas ce que je suis ? J’ai tout fait pour, en tous les cas.

Elle me présente enfin son nom. Que veut-elle ? Faire la conversation ? Son intervention m’étonne au plus haut point. A sa place, j’aurais gardé le silence. Elle m’a l’air si jeune… Oui, à sa place, à son âge, sans doute aurais-je pris peur. Et j’aurais attendu avec grande impatience que le taxi me dépose chez moi, priant pour arriver le plus vite possible. Mais il y a autre chose, n’est-ce pas ? Evidemment, je ne suis pas une simple droguée ramassée dans les rues mal famées de Venise. Je suis Ela Newburry. Julia Stone, pour le monde entier. Si cette gamine parle, je serai encore dans les journaux d’ici peu. Je m’en fous. Roule, bordel, roule. N’arrête pas ta voiture. Je voudrais tellement… je voudrais tellement rentrer…

Je regarde péniblement la jeune femme. Mes yeux embués de larmes scrutent un moment son beau visage. Puis je soupire, ferme les yeux, et repose ma tête en arrière, sur le rebord de la banquette arrière. Les larmes coulent toujours, je ne les contrôle pas, elles ne semblent pas vouloir s’arrêter. La gamine m’a donné son nom. Même si je le voulais, je demeure incapable de lui rendre la pareille. Je demeure tout simplement muette.

Recroquevillée sur moi-même, je fouille avec difficulté dans la poche arrière de mon pantalon. Je tremble tellement. Puis j’en extirpe quelques billets froissés, que je jette tant bien que mal à travers l’auto, essayant de viser le siège avant à côté du conducteur. Puis je murmure l’adresse de la villa, et m’effondre de nouveau.

Avec les lumières de la ville, j’essaie de distinguer les formes au dehors, qui fuient à toute vitesse devant mes yeux. Je ne vois rien. Rien que la pluie. J’aurais pourtant contemplé les étoiles avec satisfaction. Je ne pense à rien, je me sens complètement vidée, tant physiquement que moralement.

Soudain, après plusieurs kilomètres de route sinueuse, s’échappe de mes lèvres un morbide refrain :

-Je… je ne voulais pas… non, je ne voulais pas. Je le jure.


Et de nouveau, j’éclate en sanglots.
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Alyssia Calvini
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MessageSujet: Re: C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] Icon_minitimeMar 22 Juin - 14:23

La jeune fille jeta un regard mouillé de larmes à Alyssia. Cette dernière resta silencieuse. Elle iaurait aimé dire quelque chose pour la réconforter. Mais elle ne la connaissait pas et ne pouvait pas vraiment faire grand-chose. Et elle n’allait tout de même pas lui demander ce qui n’allait pas. D’un cela ne la regardait en aucune façon. Et de deux, ce n’était pas ainsi qu’on réconfortait quelqu’un dans un tel état de désespoir.
En elle, Alyssia sentait Athéna approuver son comportement. Mouais… Peut-être qu’elle se comportait bien aux yeux de la déesse, cela ne l’empêchait pas de se sentir incroyable inutile. Elle ne voulait pas paraître insensible à la détresse de cette femme et n’avait pas envi de se montrer envahissante.
Alyssia détourna la tête pour regarder par la fenêtre. Les maisons défilaient devant ses yeux sans que la jeune danseuse de tango fasse réellement attention au paysage. Elle ne pensait qu’à sa voisine de banquette. Elle se sentait mal pour elle et de ne pouvoir rien faire. Quels mots trouvés pour l’aider ?
Pendant plusieurs minutes, un long silence se fit, seulement couper par les sanglots sourds de la cliente. Le chauffeur non plus ne prononçait pas un mot, ne faisant que conduire. Et ce jusqu’à ce que la jeune femme à côté d’elle n’ouvre la bouche. Alyssia tourna la tête vers elle. Tant de désespoir. Elle appelait à l’aide. Et cela serrait le cœur d’Alyssia. Elle savait ce que c’était qu’être profondément mal. Elle l’avait été à la mort de sa tante. Elle avait cru ne jamais y survivre. Aujourd’hui, ça s’était calmé mais Alyssia en restait encore très fragile. Même si elle en le montrait pas. Elle sortait jusqu’à pas d’heure pour oublier. Elle traînait avec des gens peu fréquentable pour cette raison. Sans doute pour se punir elle-même. Qui sait ? Mais là n’est pas le moment de penser à ses propres problèmes. Elle se devait de faire quelques choses pour cette inconnue. Mais comment agir sans qu’elle se sente prise en pitié ?

- Alors tu peux être pardonnée, un jour.


Les mots étaient sortis de sa bouche sans qu’elle ne puisse les contrôler. C’était des paroles qu’elle se répétait à elle-même et qu’elle tentait tant bien que mal à se convaincre. Sans réel succès. Mais si ça pouvait servir à quelqu’un, autant le dire à cette femme qui semblait en avoir besoin.


(désolé pour le temps et la nullité de cette réponse ^^" j'essaierai de mieux faire la prochaine fois)
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MessageSujet: Re: C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia] Icon_minitime

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C’est pas l‘heure d‘y passer… [Alyssia]

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