Natasha Adamo |Done|

Humaine

Fiche Rôle-Play

Bienvenue au Bal

« Vous vous êtes surpassé pour l'occasion on dirait ! Mais ici on ne laisse entrer personne sans s'être un minimum informé... »

Kate Hudson

Peculiargroove

Nom :

Prénom :

Age :

Lieu et date de Naissance :

Nationalité, origines :

Lieu de Résidence :

Métier / activité :

Statut

(esclave, simple humain, résistant ?)

Le Costume fait-il le moine ?

« Déambulez parmi les autres invités, discourez et montrez-vous maintenant que vous êtes entré ! »

Vous : Les fiches types, ce n'est pas pour vous ? Aucun problème ! Voici le modèle roleplay ! Renseignez-nous à la manière d'un RP, vous êtes libre de donner la forme et la longueur que vous désirez à cette partie. Pensez à y préciser le caractère de votre personnage, les éléments importants de son vécu, sa famille, sa vie depuis l'arrivée des immortels, sa place au sein de la société aujourd'hui... :

Natasha Adamo by Mariana Adamo Natasha Adamo |Done| 171319Sans_titre_2

Je m’appelle Mariana et Nat m’a chargée de raconter son histoire ici. C’est typique d’elle d’ailleurs, elle a sûrement dû laisser traîner ce papier sur la table des semaines, l’oublier, puis me faire des yeux de chaton pour que j’écrive quelques lignes. Soit.

Natasha est née le 19 juin 1985, à savoir quatre ans après moi, à Amsterdam. Cette naissance peu commune est due à un concours de circonstances entre une naissance légèrement prématurée et des vacances en Hollande hasardeuse. Ma sœur a tout de suite était aimée de tous, nos parents sont des gens plein d’affection et j’ai toujours voulu un bébé à pouponner.

Nos parents, parlons-en. Jake et Maria. Un banquier et une avocate. Couple banal, marié sur un coup de foudre de jeunesse pendant les études de Mama à Londres. Mariage, un enfant, puis deux. Bateau, sans intérêts. Natasha développerait sans doute, extrapolant romantiquement sur le déroulement des événements, romançant cette banale histoire pour en faire un véritable conte de fées. C’est cela qui est beau avec elle, son imagination débordante, son goût pour raconter, parler. Il faut peut-être ajouter qu’elle est parfois un peu naïve, du moins elle l’a été pendant très longtemps. Maintenant, disons qu’elle est insouciante, le prince charmant n‘est heureusement plus son affaire et elle est libre et indépendante.

Bref, Nat et moi avons grandi à Londres, où nos parents travaillaient tous les deux et nous avons menés une vie paisible. Idyllique pour ma sœur d’ailleurs. Mais elle n’a jamais su, c’est pour ça. Quand je vous disais qu’elle est naïve, je pense que nos parents ont leur part de responsabilité là-dedans. Elle a toujours baignée dans une espèce de bulle rose et mielleuse, où tout allait bien dans le meilleur des mondes. Les oiseaux chantent et les princesses se marient. Natasha n’a pas compris, pas vu.

Pas parce qu’elle est idiote, au contraire, elle était maligne, assez intuitive pour savoir prendre la bonne décision et comment se comporter face aux gens. C’est sûrement pour ça qu’elle est aussi sociable et gaie. Nat rayonne, c’est un vrai rayon de soleil qui sème la bonne humeur partout où elle passe. C’est grâce à ça que j’ai réussi à l’éduquer convenablement. Enfin à m’en occuper.

Parce que nos parents sont aimants d’accord, riches et généreux. Ouverts d’esprits, tolérants, ils votent Labour Party et sont contre la guerre en Irak. D’accord. Mais ils ne savent pas élever des enfants. Moi, je n’en parlerai pas tellement mais disons qu’ils ont eu de la chance que je sache me poser des limites. Et pour ma sœur et bien je dirai qu’elle a eu de la chance de m’avoir, sans vouloir paraître vantarde. Mais elle aurait été bien incapable de se fixer des bornes à ne pas dépasser, à ne pas sombrer dans l’excès de l’adolescence, dans les caprices de l’enfance. Nous avons un lien fort, quasiment fusionnel, je sais que c’est toujours vers moi qu’elle se tourne quand ça va mal, je suis à la fois sa mère, sa sœur, sa confidente et son amie. Et moi j’ai pour but de la protéger.

Pourquoi? Mais regardez là voyons ! Elle est grande, blonde, mince, avec de ravissants yeux gris-bleus et a cette façon naturelle et inconsciente de se mettre en valeur. Elle est si vulnérable aux mains des hommes, si fragile… Je sais qu’elle a grandi et que surtout, ma frangine n’a pas sa langue dans sa poche, mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour sa mine d’ange. Pourtant, je l’ai déjà vu remettre un malotru à sa place comme il se doit, mais un jour sa langue trop bien pendue, cette franchise désarmante totalement dénuée de tact vont lui coûter cher. Je crois qu’elle n’a jamais appris à tourner sa langue sept fois dans sa bouche… Mais enfin, c’est une fille gentille et douce, elle ne veut de mal à personne. Loin de là même, j’ai rarement vu quelqu’un d’aussi aimant envers les autres et sans préjugés aucun vis-à-vis d’autrui. C’est une de ses plus grande force, cette joie de vivre communicative et sans limite.

Je remarque que j’ai beaucoup passé sous silence son histoire, notre histoire. C’est sans doute parce qu’elle n’a rien d’original et que je voulais pas entacher son portrait si coloré, si déluré, si frais par une histoire banale à pleurer. Mais bon, elle me rétorquerait sans doute qu’il ne faut pas mentir. Je vais tâcher de suivre son conseil imaginaire et reprendre un peu le fil de sa vie.

Quand nous étions petites, la façon dont nos parents nous délaissaient sans même le vouloir n’était pas très marquée. Honnêtement, notre enfance a été on ne peut plus commune, d’autant que nous ne manquions de rien, vous pensez bien qu’on avait les moyens. Mais Mama n’était jamais à la maison, toujours au tribunal. Et Papa n’a jamais su s’y prendre avec nous et j’ai vite pris ma soeurette sous mon aile de sage grande sœur. C’est sans doute pourquoi mon adolescence a été une période lente et routinière. Celle de Nat beaucoup moins.

Petite dernière, c’est le rôle de gamine pourrie gâtée. Elle l’a été, je le crois sincèrement et sans amertume. Toujours par monts et par vaux, jamais à la maison, séchant les cours, buvant. Petite crise d’adolescence, sans méchanceté d’ailleurs. Juste qu’elle comptait bien profiter de la vie ailleurs que sur les bancs de l’école et qu’elle ne voyait pas l’intérêt imminent de connaître la valeur de a²+b. En somme c’était une gamine comme une autre, que l’adolescence a changé, comme tant d’autres. Son innocence a fini par fondre, comme on devait s’y attendre. Elle avait fini par ouvrir les yeux et accepter que le monde extérieur n’était pas le même que la bulle dorée de son enfance.

Mais ma sœur n’est pas de ceux qui se laissent abattre. Les choses n’étaient pas roses et jolies, tant pis. Elle vivrait avec et distillerait le bonheur comme elle le pourrait, profiterait de chaque moment et cesserait d’attendre niaisement que la vie se passe. Sinon elle se passerait sans elle. S’il y a une chose que j’admire chez Nat, et il n’y en n’a pas qu’une à vrai dire, c’est sa détermination. On peut la juger têtue, mais c’est une femme entière et sûre d’elle. J’aime cette fougue qu’elle possède, allié à sa gentillesse naturelle, sans arrière pensée. Même si elle a grandi, quelque part Natasha reste pure.

Bref, comme je vous l’ai dit il n’y a strictement rien eu de folichon dans sa vie que je puisse me donner la peine de raconter. Si, à l’adolescence elle a fini par voir l’éducation laxiste de nos parents et m’a accordé une place encore plus grande dans sa vie. Contrairement à moi, elle n’en veut pas à Papa et Mama, elle les aime. Moins que moi je pense, mais voilà tout. J’ai parfois l’impression qu’elle est incapable d’en vouloir à quelqu’un mais peut-être que je me trompe.

Quand elle a eu dix-huit ans et ses A levels, elle a voulu voir de nouveaux horizons, de nouvelles choses, partir, vivre. C’était ce qu’elle disait du moins, ma sœur peut-être un tantinet mélodramatique quand elle s’y met. Bref, elle voulait retourner en Italie, là où vivait Mama avant. Quelque chose l’attirait là-bas, un truc viscéral et plus fort que tout qu’elle disait. Sacrée Nat.

Alors elle est partie. Pas moi. Elle m’a écrit des lettres de six pages pleines d’amour, m’a juré que ça « la déchirait à l’intérieur ». Mais qu’elle devait le faire, « bordel Mari’ j’veux être libre ! » Utopiste enfant peut-être, mais néanmoins elle a bien mené ses études supérieures après deux ans d’études, s’est dégoté un petit boulot dans une entreprise. Ma petite sœur commerciale… Elle en a le bagou mais la roublardise. Nous verrons ce que cela peut donner dans un avenir plus lointain, toutefois il semblerait que ça roule pour elle. Mieux que moi et mes interminables études de droit et mes débuts laborieux. « Como Mama… Mariana, ça craint ! » Ouais carrément petite, carrément…

Mais sa dernière lettre m’inquiète un peu, enfin je trouve la situation qu’elle vit bien étrange. Bien entendu, Natasha le prend avec le sourire et se montre curieuse. Cette gamine est insatiable, elle veut toujours tout savoir, son petit nez s’est déjà pris quelques volées pour avoir trop fouiner, mais qu’à cela ne tienne. Je vous laisse juge de sa situation, voilà ce qu’elle m’écrit.

« Venise, 3 mai 2010

La mia cara,

Il se passe des trucs dingues par ici ! Je t’ai déjà dit comme Venise était une ville géniale, mais c’est de mieux en mieux. Putain, tu vas jamais me croire par contre Mari’, je te connais, t’es une fille terre à terre, tu crois que c’que tu vois. Bref, ça va te paraître insensé, mais je te jure que tout est vrai, tout, tout !

Bref, il y a quelques temps, des rumeurs étranges ont couru la ville et ça m’a paru louche au départ. Mais en fait c’est la vérité, je te passerai les détails sur comment j’en ai la preuve. Ouais en fait non, c’est les gens de l’Acamédie que je connais qui m’ont expliqué et montré tout ça. Bref, tu vois les dieux grecs? Aphrodite, Arès, Zeus tout ça? Et ben ils existent et ils sont revenus !

Je vois tes sermons d’ici, économises ton encre que je t’explique. En fait il paraitrait qu’ils s’incarnent dans des gens ordinaires, avec leur supers pouvoirs de Dieu. C’est quand même trop la classe, t’imagine avoir un Dieu grec dans ta tête? Bon je n’en ai pas encore découvert un seul, mais ils se sont faire connaître et il y a même des cultes qui s’élèvent pour eux. Et y a aussi des Titans apparemment. J’suppose que c’est pas la joie d’ailleurs, ça doit se bagarrer non? Les Dieux et les Titans dans la mythologie, ils font pas une baston générale?

Bref, je dois filer ma toute bella, je te dirai des nouvelles des Dieux, comptes sur moi!

Baciones, ti amo

Natasha »

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Derrière le Masque

« Allons, vous pensiez nous avoir trompés ? Nous avions bien vu que vous n'étiez pas seul sous votre cape... »

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