Ludus Dei
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Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a)

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Andrea C. Benedetti
Unknown Soldier
Andrea C. Benedetti

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Date d'inscription : 05/05/2010


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Âge du personnage: 24 ans
Vénération: je me vénère moi-même, c'est amplement suffisant (a)
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Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Vide
MessageSujet: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeMer 5 Mai - 19:11

Fiche Standard



Bienvenue au Bal


« Vous vous êtes surpassé pour l'occasion on dirait ! Mais ici on ne laisse entrer personne sans s'être un minimum informé... »



Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Av13
Tom Sturridge ©️ Young Folk

    Nom : Benedetti

    Prénom : Andrea Celio

    Age : 24 ans

    Lieu et date de Naissance : le 26 février 1986

    Nationalité, origines : 100% italien !

    Lieu de Résidence : Quartier San Marco, dans un immeuble vers le Palais des Doges, 5ème étage, appartement 26.

    Métier / activité : musicien clavier/arrangeur, arnaqueur à temps partiel et serveur/barman à l'Hotel des Monnaies. Un métier dangereux vu sa situation, mais plutôt pratique pour y dénicher des infos. Sinon il est psychologiquement maître incontestable du monde, c'est crevant comme job (a).

    Statut (esclave, simple humain, résistant ?) : Résistant




Le Costume fait-il le moine ?



Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Jack2i

« Déambulez parmi les autres invités, discourez et montrez-vous maintenant que vous êtes entré ! »


    Caractère (10 lignes minimum) :

    J’aime pas parler de moi. Et j’aime pas non plus écouter les autres parler d’eux. Soyons clair. Je suis un genre de personne très lunatique. Je suis extrémiste et obsessionnel à souhait... Chez moi c’est toujours tout ou rien, quand je fais quelque chose je vais jusqu’au bout sinon je prends même pas la peine de la commencer, en fait j'en vois même pas l'intérêt franchement. Je suis quelqu'un de fébrile, je m'énerve facilement mais d'un autre côté, il y a des fois où je peux me montrer d'une patience d'ange... ou de démon.
    Je m’emporte souvent sur des genres de projets débiles et inutiles mais qui dans l’instant le paraissent, et de toute façon en général ça retombe bien vite à cause d’éléments contradictoires et peu accommodants. Ce qui peut me faire sentir comme la dernière des merdes en l’espace de quelques heures, mais vu que je reste d’ordinaire froid et distant avec la plupart des gens, ces élans de folies passent tout le temps inaperçus et je m’en remets très vite tout seul. Quand je suis pas exalté je suis blasé, quand je ne suis pas blasé je suis pervers, ou encore sarcastique, ou encore méprisant. En fait je change d’humeur comme de chemise, et ça peut parfois énerver les gens. Et comme je change constamment d’humeur, je change aussi constamment d’avis. Mis à part je suis pas chiant nan (aa)… Je suis d’ordinaire plutôt idéaliste, mais je suis capable de me mettre à critiquer tout et n’importe quoi si j’en ai l’envie.
    J’adore conquérir, je crois, au vu du nombre de filles qui se sont déjà retrouvées accrochées à mes bras. Par contre je me lasse vite de ce que j’obtiens (j’ai pas encore compris que rien n’est jamais acquis vous voyez…). Je suis hyper patient et je peux me montrer d’un acharnement sans borne lorsqu’on me confie une mission, même si ladite mission me fait chier à crever. Je tiens toujours mes promesses mais du coup j’essaye d’en faire le moins possible. Je suis pas très rancunier, mais enfin ça, ça dépend des personnes. Disons que je pardonne facilement aux gens que j’aime et que je suis capable de transformer en enfer la vie de ceux qu’au contraire je n’aime pas.
    Comme tous les gens de mon âge sinon, je bois comme un trou, fume comme un pompier et m'encrasse de temps en temps les poumons d'une ou deux lignes de coke : faut bien mourir de quelque chose, j'ai pas l'intention de vivre vieux de toute façon, la simple idée de vieillir me rend dingue.
    Dans une autre vie si j'avais put choisir mon boulot j'aurais bien aimer être dictateur ou homme politique. Mon rêve secret c'est de dominer le monde (a). J'adore fasciner et être fasciné. J'adore contrôler. J'adore donner des ordres même si je sais fermer ma gueule pour suivre ceux qu'on me donne lorsqu'ils me paraissent dignes de l'être (chose très rare, qu'on se le dise).
    Je recule devant rien pour obtenir ce que je veux, du coup il est rare que je n’obtienne pas l’objet de ma convoitise, et lorsque j’échoue je m’arrange pour le détruire. Je suis bosseur, j’ai pas peur de grand chose. J’ai peu de principes et j’oublie souvent de les suivre mais je reste quand même assez fair-play. J’aime pas suivre des règles idiotes mais les faire respecter me donne une impression de toute puissance. On me reproche parfois souvent d’être capricieux et immature, bourge et snob, pervers et hautain, carrément superficiel et maniaque.
    J’en ai rien à faire.


    Famille (5 lignes minimum) :

    Ma famille est… inexistante si l’on peut dire ça comme ça. Mon père, le déchet qui s’est débarrassé de moi quand j’avais dix ans, doit être encore vivant quelque part, qui sait ? En réalité je m’en fiche royalement ! Je pourrais le croiser dans la rue que c’est à peine si je le reconnaîtrais, alors franchement… Ma famille… en ce moment même, elle est constituée d’un ours en peluche nommé Hoberto et d’une plante verte qui s’appelle Delila. On discute plutôt bien tous les trois, même s’ils sont pas très bavards. Au moins ils me contredisent jamais eux (a)… Sinon j’ai une sœur siamoise qui s’appelle Guitare et un frère : Clavier. On se quitte jamais, on est copain comme cochon ! *out*


    Vénération (votre humain admire-t-il un dieu en particulier, est-il son esclave, ou bien n'a-t-il ni dieu ni maître ?) : Moi ? Vénérer un dieu ? Nan mais t’as vu ça où, à la télé ? Le jour où je me prosternerais au pied de quelqu’un est pas prêt d’arriver, sérieusement…





Derrière le Masque


Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Jack1w

« Allons, vous pensiez nous avoir trompés ? Nous avions bien vu que vous n'étiez pas seul sous votre cape... »


    Prénom / Pseudo : Marion

    Age : bientôt 17 printemps et toutes mes dents

    Qui est sur votre avatar ? Tom Sturridge heart3

    Disponibilité : 5/7 normalement mais parfois moins, parfois plus.

    Comment avez-vous découvert le forum ? Par des membres qui y sont déja inscrits et qui m'ont menacé si je venais pas m'inscrire

    Code du règlement : Validé par Perséphone

    Un commentaire, des remarques, vos impressions sur le forum ? nop heart2


Dernière édition par Andrea C. Benedetti le Jeu 3 Juin - 19:59, édité 29 fois
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Andrea C. Benedetti
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Andrea C. Benedetti

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Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Vide
MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeMer 5 Mai - 19:12

Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Pwtur
(c) Bedshaped

    Histoire (40 lignes minimum) :



    Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Ts29

      c h a p i t r e . 1 : « Je pourrai jamais dire "papa". Je n'en ai pas ... lalalala ... maman s'est barré, elle a mis les voiles, lalalala...elle l'avait juré, elle s'est fait la malle... papa m'aime pas, lalalala. »

      (c) Moutyy



Je m’appelle Andrea. Andrea sans accent. Ouais je sais, j’ai un prénom de fille, ça fait tapette. Mais vous savez quoi ? C’est pas moi qui l’aie choisi. C’est pas ma faute si mes parents ont déconné au moment de me donner un nom, pour ma part je trouve qu’Andrea Benedetti ça sonne bien.
Je suis sorti avec trois semaines d’avance du ventre d’une femme qui de toute évidence avait tout pour elle, sauf la fibre maternelle. Rêvant depuis toute petite d’être chanteuse son chemin l’avait pourtant mené à devenir secrétaire dans une agence de mannequinat, avant d’être finalement virée. Là, elle avait dégoté un job dans un bar miteux où elle pouvait enfin mettre à profit sa voix rocailleuse des années 70. Et comme elle adorait passer ses nuits dans le lit des autres malgré la bague de fiançailles passée à son doigt, tout ça m’a souvent amené à douter quant au véritable lien de sang que j’entretenais avec la loque humaine me tenant lieu de père… Sa meilleure amie était une bouteille de vodka et il a sans doute passé plus de temps dans sa vie à décuver qu’à toute autre activité. En plus, je ne lui ai jamais ressemblé. J’ai tout hérité de ma mère, il paraît. Autant mon caractère de chien que mon physique. J’aurais au moins été chanceux côté génétique, parce que si j'avais dût avoir le visage de cet homme je serais parti avec un sacré handicap !
Mais revenons à mon père. Il était au chômage, en fait, c’est pour ça qu’il buvait. Mais dieu soit loué, il avait beau en avoir l’air, ce n’était pas un brutal. Il picolait et allait s’effondrer dans le canapé, passait une heure à délirer puis vomissait sur le plancher pour que je puisse avoir le plaisir de nettoyer. Fin de l’histoire. Les gens qui me connaissent, de part mon comportement, ont souvent tendance à penser que j’ai été battu pendant mon enfance quand je leur dis que mon père était un ivrogne. Mais c’est faux, vous voyez. La violence n’était pas de mon quotidien, du moins, d’après ce dont je me souviens.
J’ai passé les dix premières années de mon existence à Verone, rue Leocino, dans un immeuble de cinq étages. Mes parents, comme de nombreux autres travailleurs, avaient été obligé de laisser leur maison à l’état, avant ma naissance, pour y construire à la place des hôtels à touriste. Ils avaient été relogés dans ces endroits avec la promesse d’un nouveau terrain à bâtir très prochainement. A ce que je sache on ne leur en a jamais redonné un, vu que je n’ai toujours connu que les murs crasseux et l’escalier en fer forgé dans lequel squattaient les bandes de racailles droguées.
Ma grand-mère vivait avec nous dans l’appartement. A trois, ce n’était déjà pas bien grand. A quatre c’était carrément exigu, mais on n’avait pas les moyens d’acheter plus grand.
A l’école j’obtenais des résultats plus ou moins minables. Les enseignants disaient que j’étais un fainéant, et je ne faisais jamais rien pour les contredire. La grosse flemme. Je m’intéressais à tout mais rien ne m’intéressait vraiment. Je n’avais pas de passion, je me passionnais pour celles des autres, ça allait plus vite.
Si je vous ai dis que la mère de mon père vivait avec nous tout à l’heure, c’est pas pour rien. En fait c’est elle qui m’a mis à la musique. Je sais pas où elle a trouvé cette idée, mais pour mes sept ans elle m’a déniché une guitare sèche. Ce fut sans doute le cadeau le plus intelligent qu’on m’ait jamais fait. Dès lors, on me voyait sans cesse avec. C’était devenu un troisième bras, je m’en séparais jamais et j’apprenais vite en autodidacte. La phrase qui résume mon enfance : « Andrea, lâche ça ». Bon. Ça ne fit pas monter mes notes mais au moins et pour la première fois, il se trouvait que j’avais un don pour quelque chose, et j'étais pas peu fier.
Un jour ma mère disparut de la circulation. Elle ne se fit pas violer ni égorger, on ne la kidnappa pas pour demander une rançon. Elle se barra tout simplement. Elle rentra pour faire sa valise et repartit sans dire un mot. Mon père a rien fait pour la retenir, ça avait dût être planifier entre eux depuis un bail. J'avais l'impression que ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Il devait se dire que de toute façon, qu'elle soit là ou ailleurs ça ne changeait pas grand chose, dans les deux cas ce n'était pas à lui qu'elle se donnait. Alors elle avait fait son choix : c'était ailleurs.
Après ça on a reprit nos petites habitudes. Lui, il picolait encore plus, il avait rajouté la coke au mélange et je le retrouvais tous les soirs dans des états impossibles. Chaque jour de plus en plus pitoyable, il arriva un moment où il était sans cesse tellement imbibé qu'il n'arrivait même plus à formuler ses mots. Ma grand-mère mourrut dans les mois qui suivirent le départ de ma mère, et je me retrouvais seul pour m'occuper du seul membre de ma famille qu'il me restait. Et qui si ça se trouve ne l'était même pas... Bof. De toute façon l'année de mes dix ans mon père me dit qu'il ne parvenait plus à tenir le rythme, qu'il n'avait plus assez d'argent pour deux et me refila à un orphelinat. Enfin... Orphelinat. Maintenant on appelle plus ça comme ça. C'était un Foyer de l'Enfance. Beaucoup moins dégradant. Ils ont fait la même chose avec les caissières, de nos jours ce sont des hôtesses de caisse, s'il vous plait. Ou alors pour les balayeurs : techniciens de surface, attention. Ça fait beaucoup plus important d'un coup, hein ? De même qu'avec mon Foyer de l'Enfance... on a tout de suite l'impression de vivre dans un palace, nan ? Il parait qu'un jeune sur quatre devient sdf après être passé par la case foyer social. A moins d'être adopté, j'allais devoir rester dans cet endroit jusqu'à mes dix huit ans sans aucune perspective d'avenir particulièrement miroitante.
Huit ans.
Comment rendre dingue un gosse : le faire attendre tous les dimanches devant les grilles d'un orphelinat en lui faisant croire que quelqu'un va venir le chercher. Pour ma part, j'avais un petit espoir pour que mon père fasse demi-tour, se rende compte de sa connerie et revienne. Je l'ai attendu donc tous les dimanches, courageusement comme la plupart des autres enfants attendaient quant à eux une providentielle famille d'accueil. Ben vous savez quoi ? Il est jamais revenu.


    Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) -61

      c h a p i t r e . 2 : « Puisqu'on est jeune et con, puisqu'ils sont vieux et fous. Puisque des hommes crèvent sous les ponts et ce monde s'en fout. Puisqu'on est que des pions contents d'être à genoux, puisque je sais qu'un jour nous gagnerons à devenir fous... »

      (c) Akkas



Avec mes yeux bleus de husky, j’aurais pu faire craquer pas mal de monde je pense. Ouais j'aurais pu, si seulement j’avais eut quatre ans de moins. C’était chiant. Les familles d’accueils venaient principalement pour les plus jeunes. Les enfants de quatre ans partaient vite, ceux qui avaient plus de sept ans, eux, ils restaient. Moi en plus de ça, j’avais été classé dès mon arrivée en tant que gosse à problème. Mon caractère pas facile me joua en effet pas mal de tours durant ma vie à l’orphelinat. J’étais trop lunatique, j’arrivais pas à me faire apprécier. D’un autre côté, j’avais aucun mal à me trouver entouré de deux ou trois garçons qui me suivaient sans l’ombre d’un doute dès qu’il s’agissait de faire une connerie. Arroser de peinture fuchsia la totalité des murs extérieurs ? Shake. Sauter dans le fleuve après avoir dévaliser en alcool une petite épicerie ? Shake. Enflammer une merde de chien enrobée de papier journal sur le paillasson de quelqu'un ? Shake. Faire croire à un hôpital que Robb est transsexuel et enceinte ? Shake encore. J’étais une machine à emmerder le monde, du coup il n’était pas rare de me voir dans le bureau du directeur en train de me faire passer un savon. Ce cher directeur. A mon avis il était cocu (a). J’ai jamais connu la violence quand je vivais avec mon père. Elle n’est venue qu’après, une fois arrivée au foyer. J’imagine en effet que ça devait être dur pour un si petit homme de mater un enfant de 11 ans sans avoir recours à la ceinture. Sa méthode ? Il m’attachait sur une chaise et me frappait non stop pendant une demi-heure. Très pédagogue. Surtout qu’après ça, je n’avais plus qu’une seule envie, le provoquer davantage. Le directeur, c'était l'autorité. Et moi je l'abhorrais. Il pouvait me foutre ses points dans la tronche tant qu'il voulait, celui qui se cassait les dents sur l'autre, c'était lui. Quand j’ai eu 16 ans on m’a envoyé faire un séjour de trois mois dans un centre de redressement. La journée je bossais dans des ateliers et le soir j’avais droit à des cours de religion et de bienséance, et si je faisais le bordel, je me retrouvais une journée voire plus enfermé dans une pièce. J’imagine que ça n’a pas changé grand chose à mon caractère puisqu’en rentrant à l’orphelinat et pour me venger de m’avoir envoyé dans le centre, j’ai mis le feu à la nappe de table de la cuisine.
Résultat : trois semaines de plus enfermé, mais cette fois ci dans une chambre d’hôpital.
A la suite de ça le directeur a eut droit à une mise en examen et moi j’ai été placé sous suivi psychiatrique. On me qualifiait de "délinquant", terme très agréable à entendre et qui revenait souvent dans la bouche de ceux qui m'entouraient. J'avoue que j'avais de moins en moins l'air d'un type fréquentable, avec mon piercing à la langue et mon tatouage derrière l'oreille droite. Lust. Ça en jette, hein ? C’était un pari avec une fille, elle croyait que j'en étais pas capable. Au début il me soulait, mais j'ai fini par y prendre l'habitude et maintenant j'aime assez. C'est pas tout le monde qui a l'un des 7 péchés capitaux tatoué sur la peau (a).
A 17 ans j’étais quand même un peu plus sociable. Disons que la crise ado était passée. Je faisais pas mal de sport, surtout les sports d’équipe, mais un coup pendant une partie de foot je me suis pris la balle dans la tempe et ça a fendu le rocher de mon oreille interne, m’offrant pas la même occasion un équilibre et une stabilité absolument lamentable. Fini le vélo, la course, le skate ou n'importe quoi me demandant un effort d'aplomb.
Bien sur, n'allez pas croire que parce qu'on était qu'une bande d'esseulé, on allait pas à l'école. Au contraire, puisque ça paraissait le seul moyen de s'en sortir, à la fin. On avait tous des résultats géniaux. J'étais pas l'un des meilleurs, mais j'étais tenace et j'avais bien l'intention de réussir ma vie alors je bossais vraiment dur. A chaque bonne note, en plus, on avait droit à de l'argent de poche. Du coup j'ai fini par avoir une petite réserve personnelle avec laquelle je me suis acheté une guitare d'occasion, un clavier et un chien. Salvador ! Salsa pour les intimes. C'était un peu mon seul vrai pote, en fait. Il m'a coûté cher, surtout si je compte en baffes, mais au moins ce chien il me donnait l'impression d'avoir de l'importance, alors je me disais que ça le valait. C'était un labrador noir. C'était, parce que un peu avant mes 18 ans j'ai essayé de me barrer du foyer avec en pleine nuit et on s'est fait fauché par une voiture. RIP Salsa. Pour moi c'était retour par la case hôpital, je me suis retrouvé avec les deux bras cassés et une jolie comotion cérébrale qui dura plus de neuf jours.


    Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Ws5065

      c h a p i t r e . 3 : « Je me brise au Whisky-Glace. Mais je courtise avec classe. Je m'allume un Malibu. Malade, pas beau quand j'ai trop bu... Mais ma poitrine est imberbe, il faut y remédier, pour jouer au salaud, comme les fils de John Wayne, avec un long manteau, un chapeau... Non , pas la peine ! »

      (c) Sam



18 ans, diplôme avec mention, je fus donc déclaré comme capable de me débrouiller moi-même et on me vira du foyer avec le peu d’affaire que je possédais. J’avais même pas de quoi me remplir une valise, alors imaginez. Carpe diem je vous dis ! En Italie le niveau de vie est loin d’être aussi élevé que dans les autres pays d’Europe et j’avais pas l’intention de crever en clochard au bord d’un caniveau.
Au début j’ai réussi à gagner un peu d’argent en jouant de la guitare dans des pubs, je louais des chambres d’hôtel ou je faisais les yeux doux à une fille pour qu’elle me prenne en pitié et me loge dans son lit (a). Je me barrais au bout de un ou deux mois quand elle découvrait que j’en avais rien à faire de sa belle gueule. Non, rectification. Je me barrais pas. Elle me foutait à la porte, mais ça revient au même.
J’ai fini par m’acheter une voiture, une Citroën C4 marron qui datait de 1930, d’occasion et à la banquette complètement pourrie. J’ai mis en pratique mes talents de bricoleur et je suis parti à Rome. ♪ ROOOMME !! ♫ Toutes les routes y mènent à ce qu’il paraît, il n’empêche que j’ai quand même eut besoin d’une carte pour m’y rendre. Sur la route j’ai rencontré un couple de vieux hippies américains qui visitaient l’occident, je suis resté avec eux une semaine et ils m’ont filé 5000$ comme cadeau d’au revoir, soit environ 4000 euros. Ensuite je me suis arrêté à Pesaro et j'ai travaillé au black en tant que serveur pendant plus d'un an. Au final je suis jamais arrivé à Rome, puisque ma voiture m'a lâché quand j'ai passé Pérousse, mais on s'en fout.
L'année de mes vingt et un ans j'ai intégré un groupe de musique : Lula Rosa. J'étais guitariste une fois sur deux et j'assurais aussi au clavier. La chanteuse était d'origine française et s'appelait Antonella. On est resté ensemble 2 ans, 8 mois, 3 jours et 4 heures avant qu'elle ne me lâche pour un pianiste Autrichien con comme un manche dont le nom imprononçable n'a vraiment jamais réussi à s'inscrire dans ma mémoire. Comme ça, vous croyiez que j'étais pas capable de tomber amoureux ? Ben si vous voyez, et je peux vous dire que j'ai pas l'intention de recommencer, y'à pas pire expérience. Breffons, du coup j'ai quitté Pérousse en disant byebye à la Lula et je me suis racheté une caisse, cette fois un peu plus moderne, un genre de vieux 4x4 de l'armée avec le toit en toile toussa (me demandez pas pourquoi j'aime les vieilles bagnoles, au moins elles, elles sont solides et pas chères, et elles ont du vécu je trouve). J'ai été me taper les premières putes qui me sont tombées sous la main en arrivant à Venise. Pourquoi Venise ? Aucune idée. En quittant l'orphelinat, je voulais aller à Rome et j'y suis jamais allé, maintenant je vivais à Venise. En y réfléchissant c'est pas si loin que ça de Verone, là où je suis né. Peut-être que j'arrive pas à m'en détacher ?
Je hais Venise.
Je hais le romantisme qui dégouline de cette ville, il me donne envie de gerber.
Pourquoi j'y reste alors ? Bonne question. Je suis assez contradictoire envers moi-même pour le coup. Je pense que je suis en pleine thérapie voyez-vous. Si je reste assez longtemps dans un endroit qui pue l'amour, peut-être que j'en ressortirais plus fort et moins accro ? Et puis je trouve ça classe de me dire que j'habite l'une des villes les plus touristiques du globe. Même si elle finirait ensevelie sous des tonnes d'eau avec le réchauffement climatique. En plus j'ai réussi à me trouver un nouveau groupe de musique. Les Unknown Soldiers. Plutôt doués dans leur genre, avec eux aux moins je gagne pas mal d'argent. On se produit de temps en temps, j'adore les faire chier, même si je ne les porte pas spécialement dans mon coeur. Depuis l'épisode Antonella je préfère éviter.
Bon, ça a été beaucoup moins drôle quand les Dieux et les Titans ont débarqué avec leurs conneries. Nan mais on se retrouvait dans le 5ème Elément d'un seul coup ! Et en plus, on pouvait même pas sortir de la ville. Comme l'impression de se retrouver coincé voyez vous ??? C'est vraiment pas agréable à vivre. Et puis voila qu'ils ont commencé à se servir de nous, ces pauvres clowns ! J'en ai rien à foutre, je veux même pas savoir pourquoi ils font ça. Il est HORS DE QUESTION qu'ils se servent de moi. Avec la Résistance, on va les renvoyer vite fait bien fait dans leur petit monde...


Dernière édition par Andrea C. Benedetti le Dim 23 Mai - 18:19, édité 73 fois
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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeMer 5 Mai - 20:42

han mon chou *w*

bienvenuuuuuuuue emerveiller
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Luca Medici
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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeLun 10 Mai - 19:30

Bienvenue parmi nous.

A la résistance ^^ Mais l'égo est bien là roll

Amuse-toi bien en tout cas
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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeSam 15 Mai - 14:22

merci beaucouuup Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) 459239 j'ai fini ma fiiche Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) 603766
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Dante F. Vittore
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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeSam 15 Mai - 14:25

"Avec mes yeux bleus de husky, j’aurais pu faire craquer pas mal de monde je pense." => Joueuse : HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! I love you

ahem... sois le bienvenu parmi nous ! amuse toi bien, complote si tu veux mais prends garde ! tu pourrais tomber sur plus fort que toi Wink
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Andrea C. Benedetti
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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeSam 15 Mai - 14:30

heart2

merciii heart2 Dante est trop grr aussi *w*
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Ela J. Newburry
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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeSam 15 Mai - 14:41

shocked

J'adore ta fiche mais tu parles même pas des Unknown Soldiers ... rouge
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Dante F. Vittore
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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeSam 15 Mai - 14:51

toi et moi c'est quand tu veux Andrea Cool

fais pas ta jalouse Ela ou alors ce soir jte mettrais pas de fessé ! Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) 161141
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Andrea C. Benedetti
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Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Vide
MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeSam 15 Mai - 14:59

shame on me j'ai zappé de parler du groupe ! shocked erreur récitifiée chérie heart2
dante, Andrea est hétéro jusqu'à maintenant roll mais ça peut s'arranger I love you
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Ela J. Newburry
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Ela J. Newburry

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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeSam 15 Mai - 15:24

AAAAAAAAH NAAAAAAA

Andrea est à moi cry

d'ailleurs andy chou... je commence le RP de ce pas heart2
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Thaïs I. Jamesson

Thaïs I. Jamesson

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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeDim 16 Mai - 10:39

Tom! Tom! Tooooooooooooooooooooom jumpy
Hahem, enfin bref bienvenue XD
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Andrea C. Benedetti
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Andrea C. Benedetti

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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitimeDim 16 Mai - 19:48

mercii Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) 459239
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MessageSujet: Re: Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a) Icon_minitime

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Quand les dieux m'ont créé, ils ont voulu frimer (a)

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