Ludus Dei
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Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja)

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Luca Medici
Réceptacle d'Arès
Luca Medici

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MessageSujet: Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Icon_minitimeJeu 6 Mai - 10:51

Luca était entrain de déambuler dans les rues de la cité. Plutôt dans la journée, il avait reçu un message. Ce n'était pas une de ces notes banales bien au contraire il s'agissait d'un rendez-vous fixé par C. Et C. n'était autre que Cassandra Pasini, l'un des principaux chef de la résistance. Par moment,il lui semblait que tout ceci n'était qu'illusion,un cauchemar voir pire. Malheureusement c'était bien la réalité...

Sa mémoire lui rappela encore une fois ce qui c'était passé quelques semaines auparavant. Chaque détails de cette maudite nuit où tout avait été balayé dans la cité et en particulier dans son existence.

L'instant d'avant, il était Luca Medici. Jeune homme de 27 ans, dernier descendant de cette illustre famille florentine, artiste-peintre possédant sa propre galerie et à qui la vie ne refusait rien en apparence. Puis la seconde suivante, il était devenu un simple spectateur dans son corps et aux manettes de son existence, un ancien dieu grec : Arès.

De ce jour là, il n'avait plus eu réellement le contrôle de sa vie. Il était devenu un mannequin dont Arès prenait possession quand bon lui semblait et agissant selon son bon vouloir avec son corps. Chaque soir, la divinité changeait de fille plus insipides les unes que les autres d'après l'humain. Poussant les gens autour de lui à la colère afin de déclencher des conflits pour se distraire, les faisant utiliser la violence voir la brutalité et les pratiquant lui-même pour son plaisir. Séducteur et manipulateur pour ses fins au point d'excéder un Luca impuissant face aux évènements.

Pourtant, paradoxalement, quand Arès croisait un humain qui avait subit une tragédie, il agissait de manière à rétablir la balance de la justice en aidant la personne à se venger de ce qu'elle avait enduré et qu'elle puisse reprendre ensuite le cours normal de sa vie. Il appaissait même certains conflits évitant des fins tragiques pour d'autres.

Certes, il n'y avait pas de compassion dans ses actions pour l'autre partie mais cette forme de condescendance rendait perplexe le peintre car il n'arrivait pas à se faire une opinion exacte sur le dieu.

Très vite Luca avait aussi été témoin de la haine des autres olympiens pour Arès. Il sentait la colère bouillir dans ses veines, l'amertume qui s'en dégageait mais aussi les blessures morales. Quelle était la cause de se comportements des autres, il ne le savait pas car ses connaissances sur la Grèce antique n'était pas très importantes et Arès ne partageait pas ce genre de chose avec lui.

Entre eux, la situation était tendue souvent car Luca, qui était plus dans le style discret malgré sa popularité, n'aimait pas se retrouver en avant et encore cette violence que son corps devait subir par moment mais en particulier infliger. Il avait lutté au début pour rester maître de lui. Mais même si il fallait du temps à Arès pour avoir le contrôle, il l'obtenait toujours. L'artiste ne perdait cependant pas espoir un jour de pouvoir reprendre sa destinée en main mais pour le moment c'était bien vain.

Puis, brusquement, Arès avait choisi de se ranger secrètement du côté des humains contre les autres olympiens. Pourquoi ?

Cette question hante continuellement l'esprit de Luca depuis sa rencontre avec Cassandra. Est-ce par vengeance envers la haine des autres ou bien y-a-t-il une autre raison cachée dans les agissements du dieu de la guerre ? Ca, le jeune homme ne peut le déterminer. Arès continue de ne pas partager cela même si le grec au contraire c'est tout de florentin en particulier son étrange attachement pour Mathilde et étrangement il le respecte.

Quels autres mystères se cachent encore dans cet être si complexe ?

Ces derniers temps, le dieu le laisse un peu plus souvent maître de son enveloppe. Certes il continue à se manifester sans prévenir car sachons le bien, Arès ne fera jamais dans la délicatesse ou la prévenance, c'est un guerrier après tout. Mais quelque chose est différent, il le sent malgré qu'il ne puisse mettre le doigt dessus.

Une autre chose le laisse perplexe. C'est la raison qui a poussé Cassandra à accepter la proposition du dieu. Il ne saisit pas. Mais il faut dire que les souvenirs sont flous de ce moment surement du à la volonté de l'olympien afin que son réceptacle continue de s'interroger car c'est un jeu qui lui plait beaucoup ces derniers temps...

Luca se rendit compte alors qu'il arrivait dans le quartier de la bibliothèque. Le point de rendez-vous était plus loin dans le coin plus sombre de ce lieu où quasiment personne ne venait. Il y avait un vieux pont méconnu. D'ailleurs ce qui savait le surnommé le pont oublié. Il s'adossa contre le mur pour attendre. Ses yeux fixaient le canal laissant ses pensées divaguées sur d'autres souvenirs plus ou moins récents.

Une bonne dizaine de minutes s'écoulèrent quand il aperçut de l'autre côté une silhouette se rapprochant. Elle était différente de la femme qui l'avait vu l'autre fois. Est-ce que cela devait l'inquiété ? Pas vraiment vu qui pouvait maîtriser son corps. Contrairement à l'autre, elle était plus jeune mais tout aussi déterminée vu sa façon de marcher. Ses mouvements étaient fluide et à cette seconde, le peintre songea qu'elle ferait un bon modèle pour une toile vu ses proportions. C'était ironique d'avoir ce genre d'idées en pareil circonstance et cela le fit sourire.

Luca n'avait plus qu'à attendre que la jeune femme lui donne le signal de reconnaissance pour lui confirmait que c'était bien elle son rendez-vous...
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Icon_minitimeLun 10 Mai - 18:39

    Nadja était attablée studieusement dans l'immense bibliothèque du quartier Santa Croce, au sein d'un merveilleux palais. Elle adorait cet endroit, elle préférait d'ailleurs venir travailler ou lire ici, plutôt qu'à la bibliothèque de l'Académie, toujours pleine de greluches de la classe de stylisme... Vous n'allez pas essayer de me faire croire que ces filles là font de vraies études tout de même? Enfin bref, la Parisienne planchait quant à elle sur l'étude de Match Point qu'elle devait présenter dans quelques semaines, pour son cours sur le cinéma contemporain. La demoiselle était donc assise à une vieille table en bois, des piles de livres techniques et de papiers éparpillés de toutes parts, des schémas, des croquis, des tableaux, des plans, des pages d'analyse, scène par scène. Un travail de Titan, si j'ose dire...

    Mais la jeune femme avait également d'autres soucis sur les bras. L'Académie lui prenait un temps fou et le temps libre qu'il restait était consacré à la Résistance. Elle devait d'ailleurs rencontrer un aspirant, non loin de là, sur ordre de Mme Passini elle-même. Pourquoi envoyer une gamine, pourquoi elle en particulier, allez comprendre. Quoiqu'il en soit, il était impensable qu'elle ne se rende pas au Pont Oublié pour y croiser cet homme. La chef avait décidé de son sort certainement dès leur première rencontre, mais elle était du genre prudente. C'est compréhensible quand on dirige un groupe d'opposition contre des Immortels.

    Nadja quitta donc le Palazzo Gradenigo, ses piles de papiers enfouis dans des pochettes, elles-même rangées dans sa besace en cuir. Elle sortit, enfila une paire de lunettes sombres, ce que par ailleurs la jeune résistante trouvait passablement cliché et se dirigea vers le point de rendez-vous. Les haut talons de ses bottes claquaient et résonnaient dans la rue déserte quand elle vit une silhouette, qui semblait attendre. Se devait-être lui. Bah elle serait vite fixé.

    La blonde sortit une étole rouge de son sac et la noua ostensiblement autour de son cou. Signe de ralliement tout aussi ridicule que le port de lunettes de soleil dans une ruelle sombre. Enfin, plus c'est visible et gros, le mieux ça passe inaperçu. C'est un fait établi et il n'y a pas lieu d'aller contre des règles qui ont fait leur preuve. Voyant que l'homme enfilait quand à lui un chapeau gris, Nadja le reconnut comme étant celui qu'elle devait rencontrer.

    De façon tout à fait naturelle, elle vint se placer face à lui, lui sourit et, feignant de le connaître depuis toujours, lui fit rapidement la bise. Mieux valait n'éveiller aucun soupçon, cette rencontre était déjà assez étrange. Comme si de rien n'était, la jeune femme prit les commandes et guida son compagnon, bras dessus, bras dessous, à travers le labyrinthe qu'était Venise. Voyant qu'il n'y avait pas grand monde dans les parages, elle se permit de lancer avec un air apparemment guilleret:
    - On va faire un tour au Blue, comme d'hab?

    Tout ce qu'elle espérait, c'était ne pas avoir à faire à un coincé ou un idiot et qu'il jouerait le jeu, au moins jusqu'à ce qu'ils rejoignent le QG de la Résistance...
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Icon_minitimeSam 15 Mai - 14:36

Luca avait été assez mal à l'aise quand cette inconnue l'avait prise par le bras ce qui amusait fortement Arès qui ne put s'empêcher de lui dire mentalement :

" Vraiment Luca, tu devrais avoir honte d'agir de la sorte. Ne t'ai-je pas déjà montré combien les femmes aiment le corps que tu possèdes alors cesse de te comporter comme une de ses vierges qui préféraient devenir prêtresse plutôt que de partager ma couche. "

Car certes Arès étaient dieu tout puissant mais jamais il n'avait pris une femme de force contrairement à la plus part de ses congénères.

Le jeune homme ignora cette remarque et tenta de rentrer dans le jeu de la fille.


- Mais bien sur ma belle, je te suis.

Depuis quand employait-il ce genre d'expression. Ca c'était encore du Arès tout craché qui prenait le temps d'une seconde possession de ses faits et gestes afin d'ajouter sa touche.

" Tu ne vas pas commencer à tenter de la mettre dans ton lit celle-là aussi. Je te rappelle que c'est toi qui a voulu qu'on entre dans la résistance. Alors un peu de sérieux serait le bienvenu surtout que je suis persuadé que Cassandra n'a rien dit sur notre nature vu qu'on est censé être l'ennemi. Donc il serait bon que tu te tiennes à caro afin d'éviter de nous enfin de m'attirer encore des ennuis. "

A ce moment, le peintre sentit qu'Arès n'était pas enchanté de sa manière de réagir et pour enfoncer le clou il ajouta:

" Je te rappelle que même si tu as encore quelques capacités, mon corps lui n'a rien de divin et que si elle prend peur ou pense qu'on est un espion, il sera rapide pour elle, de nous blesser et surtout de nous griller dans l'organisation avant même que tu es pu reprendre ta revanche sur les autres. "

Visiblement ce dernier argument fit mouche et Luca put ainsi mieux observer sa compagne et entamer la conversation. Il lâcha alors :

- Je me nomme Luca.

Comme Cassandra leurs avait expliqué, l'artiste respecta la règle de la résistance voulant que personne ne donne son de famille afin de limiter les risques en cas de capture. Son physique n'était pas désagréable,elle était même jolie. Ses cheveux étaient blonds comme les blés. Mentalement Luca fit une ré^présentation graphique et sans trop de surprise, il imagina un paysage certes beau mais qui avait des touches sauvages et déterminé comme l'était la demoiselle qui était entrain de lui dire son prénom. C'était sa manière bien particulière d'appréhender le monde et les êtres qui le composaient.

Il se demanda s'il devait demander la réelle destination où il allait à cette seconde. Toutefois, il jugea plus prudent de ne pas le faire et enchaîna alors une discussion banale avec Nadja.


- Je pense qu'il vaut mieux que nous parlions un peu en route afin de ne pas attirer l'attention sur nous. Car il serait des plus étranges que nous continuions à conserver le silence.

Il attendit de voir ce qu'en pensait la résistante...
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Icon_minitimeJeu 20 Mai - 20:15

    Le jeune homme eut la présence d'esprit et le bon goût de suivre le mouvement et entrer dans le jeu de la jolie blonde. Ne pas se faire repérer, ne pas avoir l'air suspect étaient les règles de base de tout résistant ou aspirant résistant. Et plus on y pense, plus on a l'air coupable et plus on a l'air coupable, plus c'est mauvais pour nous. Des choses simples, que Nadja avait compris bien avant d'entrer dans l'organisation clandestine, quand elle vivait encore à Paris et qu'elle mentait, fraudait, volait et autres frasques d'adolescents. C'est à cette période qu'on apprend la vie, après tout.

    Le nouveau venu prit donc son bras de bonne grâce, du moins en apparence et la suivi sans rechigner. Il commença à parler et lui dit qu'il s'appelait Luca. Pas de détails inutiles, pas de nom de famille. Si c'était un traître pas de moyen de le retrouver. Ni qu'il les retrouve. La blondinette hocha la tête et se présenta à son tour, prétextant se prénommer Clara. Vous vous doutez bien qu'on ne peut pas décemment dire au premier venu que l'on porte un prénom aussi peu commun que Nadja.

    Il lui indiqua alors qu'il ferait mieux de bavarder, histoire de ne pas avoir l'air trop louche. Il croyait quoi, qu'il était hyper intelligent parce qu'il avait sorti une évidence aussi grosse que lui? Elle n'y avait pas pensé peut-être? Il se prenait pour qui ce blanc-bec, il croyait qu'il donnait les ordres et la marche à suivre? Nadja pouvait le planter là si elle en avait envie. Enfin en théorie. Elle n'appréciait pas franchement ses manières un tantinet moralisatrices et son air guindé.

    La parisienne avait grandi en plein XVI ème arrondissement et elle flairait les bourgeois à des kilomètres. Ce type là en était, la demoiselle n'avait pas son nom, mais son allure, ses vêtements, tout en lui criait l'aristocratie. Peut-être que Luca l'avait repéré, elle aussi, même si elle se savait moins reconnaissable. Toutefois, miss Alario avait un maintien gracieux, un parlé bien articulé et une pointe d'accent également. Elle n'avait en vérité pas le profil du résistant idéal, du moins pas au premier abord. Mais contrairement à ce que sa personnalité haute en caractère pouvait laisser croire, la jeune femme était tout à fait à même de se fondre dans la masse. La preuve.

    Le futur résistant et la blonde enchaînaient les banalités, sur la météo, des films qu'ils n'avaient peut-être même pas vu, les dernières sorties musicales, ils parlèrent un instant peinture aussi. Et pendant ce temps, ils déambulaient dans le dédale vénitien, seule Nadja sachant parfaitement où ils allaient, même s'ils prenaient un chemin un peu longuet pour s'y rendre. Histoire de semer quiconque essaierait de les poursuivre. Fichue paranoïa de résistant.

    Finalement, ils arrivèrent au Blue Pegasus, un bar passe-partout et plaque tournante de la Résistance. Nadja les mena directement vers une table du fond, pas loin de l'arrière-boutique. Un serveur apparu presque aussitôt et la blondinette commanda un café, avant de revenir à son interlocuteur et lui glisser avec un sourire:
    - Alors Luca, qu'est-ce qui t'as amené vers nous au juste?

    Elle parlait d'un ton détaché, l'endroit n'était pas trop bondé, ni trop désert. Il y avait une myriade de conversations qui se déroulaient dans le petit bar, chacun était absorbé par sa tasse de thé et ses amis. Bref, le lieu parfait, tout au plus une oreille attentive entendra-t-elle quelques mots sans queue ni tête de l'entretien qui suivraient...
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MessageSujet: Re: Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Il ne faut jamais se fier aux apparences (Pv Nadja) Icon_minitime

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