Ludus Dei
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« D’you know what I mean ? »

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Ela J. Newburry
Unknown Soldier
Ela J. Newburry

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MessageSujet: « D’you know what I mean ? » « D’you know what I mean ? » Icon_minitimeLun 31 Mai - 22:34





« D’you know what I mean ? » 0882 & « D’you know what I mean ? » 2ng7r05


La voiture démarre. Direction Dorsaduro. La Chimère. Seulement hors de question de s’amuser et de faire la fête là-bas ce soir. D’une, ce serait pour nous trop risqué, et de deux nous… nous y allons pour faire des repérages. Définir l’espace dont nous aurons besoin, le show que nous pourrons monter là-bas. J’ai envie de quelque chose de simple. Un concert intimiste. Ca me plairait bien de n’inviter que quelques personnes seulement. Des VIP et… pourquoi pas des gens désignés au hasard ? Mais non, impossible, il faut faire de l’argent et laisser les gens payer, même s’il n’y a plus d’entrées… Ca marche comme ça aujourd’hui. C’est comme ça.

Je n’ai rien pris depuis deux jours. Joli, non ? Ca va, jme sens bien. J’ai plus la tête vide qu’autre chose mais, je sais ce qui est vraiment important. Je dois avoir les idées claires pour préparer un bon concert. J’aime ça. En fait, ça fait un bon moment que j’ai envie de remonter sur scène. Ca me manque. C’est un peu notre raison d’être à tous. Il ne suffit pas de créer et de balancer son « génie » à la face du monde. Les gens veulent savoir ce qu’on a vraiment dans le ventre. La scène, c’est l’occasion de leur prouver qu’on est pas des loosers. De leur montrer ce dont on est vraiment capables, et leur faire voir qu’ils n’ont pas gaspillé leur argent en achetant notre album. On est des vrais musiciens, et on a ça dans le sang. On est nés pour faire ça, tous les cinq. Même Andrea. Je le sais. Je le sens, j’en suis certaine. Il n’a encore jamais joué avec nous. Ce sera la première fois mais je ne suis pas inquiète. S’il y a le moindre problème, cela ne viendra pas de lui. Oh oui, j’ai besoin de voir cette scène et de me défouler dessus…

-Tu veux pas arrêter de gigoter cinq minutes ?
-J’en ai marre d’être dans cette voiture. C’est encore loin ?
-On dirait une gamine…
-Tsss. Pousse toi un peu.
-Tu devrais mettre ta ceinture…
-Blah blah blah…

J’adore Sixte. Mais même s’il a raison, il m’agace des fois.

Accoudée au rebord de la portière, je passe le nez à l’extérieur de la vitre pour cracher la fumée de ma cigarette. La nuit est tombée déjà, mais il fait toujours chaud.

Je referme la portière derrière moi et rejoins les garçons. Ils sont déjà loin devant, à discuter avec le propriétaire du club et Josh, notre manager, déplacé spécialement de Londres pour l’occasion. Ben voyons.

Tout se passe dans les règles. Personne n’est au courant de notre venue, on pénètre le bâtiment par les entrées « privées » et commence l’exploration des lieux. C’est une bonne salle. Depuis les coulisses, on peut contempler l’endroit principal, voir à peu près combien de personnes tiennent à l’intérieur… On se glisse derrière le rideau pour examiner la scène, on discute matériel, bla bla. Les vrais pros des jacks et des amplis, c’est Lugh et Vince, pas moi. Je ne perds pourtant rien de ce qu’il se dit, blaguant avec Sixte de temps en temps.

-Ela, tu viens ?
-Euh… ouais… ouais j’arrive. Les toilettes, c’est par là ?
-Oui mais, elles sont accessibles par les clients…
-C’est pas grave. Ils vont pas tous débarquer en même temps. C’est Oasis qu’on entend, hein ?

Ouais, Oasis. Les garçons lèvent les yeux au ciel… et alors ? Direction les toilettes de la boîte pour moi. J’ai besoin de me rafraîchir et… de me rapprocher de cette musique que je ne connais que trop. J’ai appris récemment pour la séparation des frères Gallagher. Quel merdier. C’est vraiment nul. Mais bon. Moi jcrois qu’ils tiendront pas longtemps. Ils vont rejouer, c’est sûr.

Je referme la porte derrière moi et fais couler un peu d’eau sur mes mains. Puis, fredonnant toujours cet air que je connais par cœur, je relève la tête pour contempler dans le miroir ce visage misérable que je ne supporte plus. Baah… Tu ressembles vraiment à rien, ma pauvre fille… Comment peux-tu croire un seul instant que tous ces garçons s’intéressent à toi… ? Ils peuvent avoir tellement mieux… Et c’est là le seul reproche que j’ai le temps de me faire. Un sursaut m’anime au moment où la porte claque derrière moi. Une femme est entrée, et me regarde avec insistance. Je lui rends son sourire à travers le miroir. Je crois qu’elle m’a reconnue. Il est trop tard pour faire marche arrière…

Yeah yeah…

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Vittoria Spinelli
Réceptacle de Rhéa
Vittoria Spinelli

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MessageSujet: Re: « D’you know what I mean ? » « D’you know what I mean ? » Icon_minitimeMar 1 Juin - 18:51

Il y a des soirs, comme celui là, on l’on se sent vraiment seul. On a beau appeler tout notre répertoire téléphonique, tout le monde vous explique qu’il a déjà quelque chose de prévu ou qu’il ne peut pas sortir aujourd’hui. Et là on pose son portable sur la table, on s’assoit sur le divan et on se demande pourquoi nos amis nous laissent tomber pile le soir où l’on a envie, où l’on a besoin de sortir. Alors, le visage entre les mains, on hausse les épaules et l’on se dit, qu’après tout, on peut très bien s’amuser tout seul.

En l’occurrence, une jeune femme du nom de Vittoria se trouve dans cette situation précise. Cela faisait quelques semaines que la belle n’avait pas passé une soirée de ce nom, et, célèbre fêtarde qu’elle était, il fallait remédier à cela au plus vite. Aujourd’hui. Ce soir. Malheureusement les amis avec qui elle avait l’habitude de sortir ne semblaient pas disponibles. Elle aurait pu se sentir seule, mais pourtant, profiter de la nuit en solitaire pouvait parfois l’enchanter. Et puis… il faut tout de même préciser que Vittoria, en réalité, n’était jamais seule.
Non, aucun dédoublement de personnalité, la jeune Italienne était seulement obligée de partager son corps avec cette voix intérieure qui l’accompagnait en permanence. Depuis la fameuse journée dont elle n’avait aucun souvenir, Vittoria avait appris à partager cette enveloppe charnelle avec une ancienne divinité grecque. Une titanide plus exactement, du nom de Rhéa. La reine des Titans et la mère des Dieux. Pourquoi Rhéa possédait-elle son corps ? La jeune Italienne n’en avait aucune idée. Elle se demandait même si la reine des Titans le savait elle même. Pourquoi elle, après tout ? Tout ce qu’elle avait compris c’était que les légendaires Titans et Dieux grecques existaient, et ils étaient de retour. Mais sans aucune enveloppe charnelle immortelle, ils étaient bien obligés d’occuper les corps de pauvres mortels comme eux… De quoi se sentir aussi minuscule qu’un insecte !

Néanmoins, réfléchir à tout cela donnait rapidement le tournis à la jeune humaine. Elle préférait considérer Rhéa comme une part d’elle, une personne de confiance à qui elle demandait continuellement son avis sur ses agissements. La présence de la Titanide l’avait fortement assagie. Comme si elle était soudainement sortie d’une jeunesse uniquement festive et extrovertie et qu’elle venait tout juste de poser un orteil sur le terme de « sagesse ». Pourtant, sortir restait toujours l’un de ses passe-temps préférés.

Et ce passe-temps était bel et bien au programme de cette nuit.

Cinq minutes et Vittoria – accompagnée de Rhéa également motivée à sortir – fut prête. Le taxi. Le soleil qui décline derrière la belle ville de Venise. Les voitures qui circulent. Les passants. Les restaurants. Et la salle de concert. La salle de concert qui était aménagée en boite de nuit pour ce soir là.

La Chimère était une immense salle, construite récemment, qui accueillait de nombreux musiciens ou qui faisait office de boite de nuit lorsqu’il n’y avait aucun groupe présent. Les choix musicaux étaient variés et plaisants. Cela devait probablement être la recette du succès de cette boite, très prisée par la jeunesse Vénitienne.
Un sourire au videur qui avait l’habitude de la voir, et Vittoria entra. Le son résonnait déjà à l’entrée. Une bonne soirée s’annonçait. En avançant vers la salle principale, elle remarqua de nouvelles affiches accrochées au mur et l’une en particulier retint son attention : « Rock ! The Unknown Soldiers, très bientôt ». Juste en dessus, la photo promotionnelle du groupe attirait le regard. La jeune femme en avait entendu parlé. Ils avaient connu un véritable succès dès leur premier album, et ils étaient à Venise en ce moment même. Leur musique était excellente. Le genre à te rendre dingue, à donner envie de bouger, de danser, de sauter jusqu’à n’en ne plus pouvoir. Le genre à te faire fermer les yeux et à t’abandonner à la musique entièrement. Ce genre de groupe était rare.
Est-il besoin de préciser que Vittoria ( et même Rhéa ) avaient eu le coup de cœur pour eux ?

La belle finit tout de même par se détacher de l’affiche et entra dans la salle principale. Les jeunes Vénitiens, cocktails et alcool à la main profitaient de la musique d’Oasis. L’ambiance était là. Vittoria se dit qu’elle retournerait ici lorsque les Unknown Soldiers seront là pour jouer. S’ils viennent… Après tout, aucune date précise n’avait été indiquée sur l’affiche. Cela pouvait aussi bien être de la publicité mensongère, qui sait… « On verra bien, amusons nous …»

Quelques danses, quelques rencontres et surtout, quelques verres plus tard, il fut temps pour la jeune Italienne de s’éclipser afin de soulager un besoin naturel. Direction, les toilettes. Lorsqu’elle referma la porte derrière elle, une autre jeune femme lui faisait face. Elle, elle l’avait déjà vue. Son visage était le même que celui présent sur l’affiche, en début de soirée. La chanteuse. La chanteuse des Unknown Soldiers. C’était elle. Vittoria en était certaine.
Et c’est dans ses moments là que l’on se sent vraiment et véritablement seul. On fixe la célébrité face à soi sans savoir que faire ou que dire. On ne veut pas paraître stupide, on ne veut pas vexer une star… « Comment des gens peuvent-ils sauter sur les idoles en hurlant pour avoir un autographe… C’est complètement insensé ! »

« Tu attends qu’il neige peut-être ? »

Heureusement que Rhéa venait de la rappeler à l’ordre, sans cela Vittoria serait restée probablement sans bouger. « C’est bon, tu as trop bu, tu n’arrive plus à réfléchir correctement. Super.»


- Vous êtes la chanteuse des Unknown Soldiers n’est ce pas ?

Magnifique intervention ! Du genre, elle ne sait pas qui elle est… Evidement que c’est elle !
D’un autre côté, c’est assez étrange qu’une personnalité vienne se mêler à la foule comme cela, en pleine soirée. Elle n’a peut-être pas peur de se faire harceler… Et qu’elle soit rassurée, cela ne sera probablement pas le cas de Vittoria !
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Ela J. Newburry
Unknown Soldier
Ela J. Newburry

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MessageSujet: Re: « D’you know what I mean ? » « D’you know what I mean ? » Icon_minitimeMer 2 Juin - 20:02

Ah, les fans ! Ils sont amusants. Enfin, les plus sympas, disons. D’autres sont complètement dingues, effrayants… et puis il y a les détracteurs, les plus mauvais, ceux qui vous agressent sans aucune raison… A travers le miroir, je lis dans les yeux de mon interlocutrice la surprise, la joie peut-être, puis l’hésitation. Est-ce que je suis bien celle qu’elle pense ? Est-ce qu’elle se trompe ? Ou bien a-t-elle raison, et dans ce cas… Waw, quelle chance ! … Mais non, ma jolie, ce n’est pas de la chance. Du pur hasard.

Mon reflet lui renvoie un sourire. Elle n’a pas l’air bien méchante, ni dangereuse… Quelqu’un de normal, hum… Je suis d’humeur joyeuse et joueuse ce soir. Je peux bien faire un effort…

-Chuuut.

Mutine, je me retourne et la regarde, index posé sur ma bouche. Combien de temps avant que quelqu’un d’autre ne prenne sa place dans ces toilettes ? Ce n’est pas un endroit pour nous, enfin, pour moi. Une personne, ça va. Plusieurs… ça commence à faire, et je ne me sens pas prête à gérer ça. A la mine hébétée et admirative de cette jolie jeune femme, j’ai toutefois une idée. Je la devine plus jeune que moi et… elle est si jolie ! J’ai toujours eu un faible pour les jolies filles. Jamais vraiment de jalousie, même si je ne ressemblerai jamais à aucune d’entre elles. Non, si j’ai une mine affreuse, je suis la seule responsable.

-Vous voulez… discuter ?

C’est tout ce qui me vient à l’esprit, en réalité. Si elle veut passer sa soirée avec les Unknown Soldiers, je suis prête à lui faire cette faveur, et à l’entraîner dans les coulisses avec nous. Mais peut-être aussi qu’elle s’en moque éperdument et qu’elle préfère retourner s’amuser avec ses amis. Elle acquiesce cependant, mes soupçons sont confirmés. Je lui souris de nouveau pour la rassurer, et lui désigne la cabine d’un mouvement furtif.

-Dépêchez-vous avant que quelqu’un d’autre n’arrive, je vous attends ici.

Je dois avoir l’air d’une enfant. Une enfant heureuse d’offrir une surprise, ou un cadeau à quelqu’un. Quand on devient célèbre, on prend la grosse tête avec, impérativement. On a sans cesse cette sensation d’intéresser tout le monde, ce qui n’est pas totalement faux d’ailleurs. Mais dans mon cas, il est difficile d’imaginer que quelqu’un puisse refuser une telle proposition, alors qu’il y a des milliers de gens à travers le monde qui ne savent pas qui je suis et qui s’en moquent royalement. Oui, la célébrité, c’est tellement futile. Mais pas dans mon monde. Ni dans le sien apparemment.

Je me regarde dans le miroir et me surprends à arranger mes cheveux. Une vieille habitude perdue depuis longtemps. La coquetterie se réveille parfois au contact des jolies dames.

1, 2, 3... Je compte les secondes en retenant mon souffle. Puis elle sort enfin. Elle me regarde bizarrement, comme si elle était étonnée que je l’ai véritablement attendue. Elle se lave les mains rapidement, prend tout de même le temps de les sécher, et se tourne enfin vers moi, sans voix. Je souris encore et attrape sa main sans la moindre gêne.

-Suivez-moi, vite !

Je suis cette fois définitivement passée à l’anglais, j’espère qu’elle le comprend mais je crois bien que oui. Sinon, eh bien elle fera Vincenzo lui fera la conversation. Je l’y obligerai !

En prenant bien soin de ne pas trop enserrer son poignet, je l’entraîne à ma suite dans l’étroit et sombre couloir, jusqu’à la pièce où le groupe est censé être installé. Bah, ils discutent matériel, dates, … de l’autre bout de la scène, je fais un signe à Sixte qui me gratifie d’un clin d’œil. Il fera comme s’il ne m’avait pas vue et j’ai ainsi un moment pour moi. J’ai envie… d’un café !

-Venez.

J’entraîne enfin la demoiselle dans un salon privé et la fais s’installer dans le canapé. Je souris encore, sans rien dire, et m’amuse un brin de sa mine étonnée. Cette situation est ridicule, peut-être. Mais ce soir j’ai juste envie de me montrer prévenante et agréable. D’offrir quelque chose à quelqu’un, ne serait-ce qu‘un bon moment…
Elle doit me prendre pour une folle. Une pauvre fille. Tant pis.

-Vous voulez boire quelque chose ?
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MessageSujet: Re: « D’you know what I mean ? » « D’you know what I mean ? » Icon_minitime

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